La société québécoise (canadienne) est malade !

Par Serge Fortin

Autrefois, le Québec était pauvre, les familles étaient nombreuses (souvent plus de 12 individus) et les gens semblaient heureux malgré tout. Ils avaient l'impression d'être des acteurs importants dans la construction de leurs pays. Les gens imaginatifs, tels Armand Bombardier, René Lévesque, Pierre Trudeau, Jean Drapeau..., qui étaient nombreux, ont succédé et ont contribué à l'essor de l'industrialisation. La société moderne québécoise était née ! Plus tard, les multinationales sont devenues le centre de tout et les citoyens québécois ont perdu peu à peu leur enthousiasme de bâtir le plus grand pays au monde. La philosophie québécoise s'est dégradée avec le temps et les gens ont eu l'impression de devenir des numéros, et non pas des citoyens de première classe ! Maintenant, la société québécoise souffre de maux profonds et elle a de très mauvaises statistiques en ce qui a trait aux conditions sociales. Le système judiciaire est à rude épreuve avec les groupes criminalisés qui commettent des crimes meurtriers presque à chaque semaine. Les gouvernements québécois et canadien, qui semblent souffrir de la phobie d'Internet, ne voient aucun problème. Pendant ce temps, Serge, avec toutes les bonnes intentions du monde, essaie de trouver du financement pour son site Internet (http://www.sftext.com/).

 

Les statistiques navrantes

 

Le Québec détient l'un des plus hauts taux de suicides et d'avortements au monde. En ce qui a trait aux suicides, majoritairement des garçons, le gouvernement québécois et canadien les cache sous le tapis pour ne pas les voir. Surtout et surtout, il ne faut pas que les médias en parlent trop ! Qui sont les gens qui se suicident ? Beaucoup sont des garçons démunis qui sont sur l'assistance sociale que l'on pousse à la dépression avec une bureaucratie d'élimination de la pauvreté et de la dévalorisation de la masculinité. Être mâle semble une plaie dans cette société ! Le taux de décrochage est immense chez les jeunes garçons au secondaire et la quantité de garçons québécois dans les universités devient de plus en plus négligeable. À vrai dire, il n'y a qu'en science (ingénierie) où il y a moins de filles. Récemment, le gouvernement a distribué quelques millions pour encourager les filles à s'orienter vers des disciplines scientifiques où elles sont en minorité par rapport aux garçons. Lors des divorces, qui sont presque aussi nombreux que les mariages, les hommes, en général, n'ont pas le droit à la garde des enfants. Après tout, ils sont des abuseurs potentiels ! L'homme doit payer pour les enfants, mais il ne lui est pas permis de les visiter trop souvent. Beaucoup d'hommes qui se divorcent tombent en faillite personnelle. Les drames familiaux, causés majoritairement par des hommes, sont en première page. Les filles sont gentilles, les garçons peuvent être méchants ! C'est ce que l'on enseigne aux jeunes garçons et aux filles depuis leur tendre enfance. Maintenant, beaucoup de filles craignent de s'unir aux hommes (le taux de personnes seules est extrêmement élevé au Québec) et les hommes se sentent dévalorisés dans ce système sexiste.

Harcelés constamment par les agents de l'assistance sociale en quêtent de quelques millions, les assistés sociaux doivent se faire petits dans cette société où on les pointe du doigt comme les responsables des taxes élevées. Les agents, qui ne mettent pas l'emphase sur le retour au travail, s'acharnent sur les démunis dans le but de couper une partie du 545 $, et ainsi, les rendre encore plus pauvres. Beaucoup finiront comme itinérant ou mendiant dans la rue. Il ne faut manifestement pas qu'un assisté social dépose 50 $ dans son compte de banque sans qu'il n'avertisse son agent, même s'il a le droit, en théorie, de gagner 200 $/mois. Certains essaient de retourner aux études, mais encore une fois, ils se buttent à des barrages de technocrates (aucun budget et volonté). Après tout, les assistés sociaux ne sont-ils pas des parasites et des paresseux qui fraudent constamment ? Pourtant, le gouvernement a placé d'immenses quantités d'argent (centaines de millions, sinon des milliards) lors du temps où il y avait du surplus dans des fiducies et différents organismes où plusieurs n'ont pas de bureaux. Quelques années après, on apprend que l'organisme en question n'a plus d'argent à cause de mauvais placements. Aucune enquête publique n'est faite ! Le travail au Québec n'étant que pour des gens spécialisés en général ou avec de bonnes connexions, la possibilité des assistés sociaux, qui sont majoritairement des jeunes, de fonder une famille est presque nulle. Les syndicats protègent leurs membres, qui sont principalement des gens âgés, au détriment des jeunes en créant des clauses spéciales dans leurs conventions collectives pour ralentir la croissance financière des jeunes. Les jeunes semblent sans issues ! Beaucoup, sous le poids de la solitude et de la pauvreté, tombent dans l'alcoolisme, la drogue, en dépression et certains se suicident. Sans futur ! Que peut-on faire ?

En ce qui concerne l'avortement au Québec, il n'y a pas grand-chose à dire. À part que si ça continue, le taux d'avortement sera plus élevé que celui des naissances. Le taux de naissance des Québécois est l'un des plus bas au monde. Le gouvernement a ajouté quelques millions pour le bon fonctionnement des établissements d'avortement, mais rien pour les établissements de naissance. Vive le libre choix ! Par contre, les listes d'attentes dans les hôpitaux sont nombreuses. Certains attendent des années pour un organe défectueux. Un avortement semble plus important qu'un malade qui attend pour une chirurgie cardiaque !

 

La justice

 

Les rues de Montréal pullulent d'itinérants et de mendiants, tandis que les groupes criminalisés prospèrent. Bien entendue, la justice arrête de temps en temps les criminels et elle leur donne des sentences. Avec les libérations conditionnelles et le débordement des prisons, le système judiciaire libère les prisonniers presque aussitôt. Il faut, avant tout, encourager la réinsertion, et non pas les systèmes punitifs (les États-Unis en gros plan). Si par chance, on peut sauver de l'argent, c'est le bonheur. Donc, il faut fermer des prisons. Les bandits, principalement les groupes de motards, recommencent et recommencent. Certains commettent des dizaines et des dizaines de crimes violents auprès de gens sans défenses. Deux ou trois ans plus tard, ces mêmes individus sont à l'extérieur en train de recommencer. Des voleurs après avoir commis des centaines de vols, souvent auprès de personnes pauvres sans assurance, et ayant été arrêté à répétition, n'ont que des amendes de 200 $. On dépense alors des millions pour défendre ces récidivistes. Si un psychiatre décide qu'il est possible de récupérer un individu, comme il arrive la plupart du temps, on le libère rapidement et sans surveillance. Après tout, beaucoup de psychiatres sont payés par la défense ! La couronne, représentée souvent par des avocats de peu d'expérience à cause du peu de financement qu'ils ont, ne peuvent rien y faire. « Le pauvre criminel, ce n'est pas de sa faute ! Il a dû avoir une enfance malheureuse ! » nous répète les médias. Les victimes, eux, qui ne sont que des numéros potentiels pour les maniaques, ne reçoivent que des sommes dérisoires pour survivre à leurs blessures ou à leurs infirmités. Si elles survivent ! Est-ce que dans une société civilisée, la protection des criminels est plus importante que celle des victimes ? Les droits de l'Homme avant tout! Le droit à une justice équitable est important plus que tout ! Il ne faut manifestement pas qu'un criminel ait été lésé dans ces droits ! Le droit du citoyen normal à la sécurité et à une vie paisible est en second plan.

Pendant, que les criminels vendent la drogue à leur bon plaisir, les jeunes payent. Ainsi, certaines écoles secondaires privées estiment à 20 % le problème de drogue dans leurs écoles. Quand les autorités de l'école attrapent les jeunes drogués, on les expulse, et finalement, ils se retrouvent dans les écoles publiques. Quel est le pourcentage de problèmes reliés à la drogue dans les écoles publiques ? Personne n'ose mettre de chiffre ! Comment, voulez-vous qu'un jeune au secondaire, et qui a souvent débuté au primaire à consumer de la drogue et/ou de l'alcool, puisse étudier et se développer en tant qu'individu s'il est dopé toute la journée ? Est-ce que le suicide et le taux de décrochage faramineux chez les jeunes Québécois et Québécoises ne seraient-il pas reliés à cette abondance de drogues ? « Pauvres enfants, c'est pas grave de prendre de la drogue » nous répète beaucoup de gens. Il faut surtout légaliser la drogue ! « Ça devrait faire diminuer le nombre d'enfants qui prend de la drogue » suggère d'autres personnes. Vive la drogue ! « You ou ! » « You ou ! » « You ou ! » ... Y a-t-il quelqu'un de censé quelque part !

Un bon exemple de faible pénalité pour les criminels est le cas d'un homme qui a blanchi 80 millions de dollars canadiens. Blanchir de l'argent dans le sens de transformer de l'argent criminalisé en argent propre, c'est-à-dire honnête. Le monsieur a été arrêté et tous ses biens ont été saisis (plusieurs millions), en théorie. Comme le monsieur avait un réseau relié à l'Espagne, le Canada a décidé d'être gentil et de retourner le monsieur et tous les biens saisis en Espagne. Le gouvernement espagnol, qui désirait à tout prix le monsieur pour le juger, lui a donné une sentence extraordinaire. Ainsi, le monsieur a été jugé, et le lendemain, les autorités espagnoles l'ont expulsé du pays en le retournant au Canada, car on ne met pas les étrangers en prison dans ce pays pour de tels cas. Par hasard, l'argent saisi n'est pas revenu ! Gentil ! Le monsieur, qui devait beaucoup d'argent à impôt Canada, est allé tranquillement, comme si rien n'était arrivé, payer ses impôts comme tout bon citoyen. Il a emporté une mallette avec 1 million de dollars en argent comptant au bureau d'impôt Canada à Montréal. Supposément, tous ses millions avaient été saisis ! Le gouvernement heureux a pris l'argent et le monsieur est reparti en sifflotant. Le parfait bonheur ! Maintenant, que fait le monsieur ???

Par contre, au Québec (Montréal), si vous ne payez pas votre contravention de stationnement, qui à chaque mois double, vous vous retrouvez en prison après avoir perdu votre permis de conduire et votre véhicule. Pourtant, le gouvernement poursuit certains individus qui prêtent de l'argent à des taux abusifs. Des contraventions qui doublent à chaque mois, n'est-ce pas un taux abusif ? Les gens pauvres, qui ne peuvent pas payer ses contraventions exorbitantes, se retrouvent donc en prison et sans moyens de sortir du trou, qui en passant, multiplié par plusieurs autres trous, sont nombreux sur les routes du Québec. Si ce n'était pas des récidivistes et des gens pauvres que l'on pousse au désespoir, le Québec pourrait avoir un taux presque négligeable de criminalité. Et là, le Québec aurait une note positive à travers le monde !

 

Le gouvernement

 

Selon les politiciens canadiens et québécois, il n'y a pas de problèmes au Québec. Nous avons le meilleur système au monde. Nous avons le meilleur pays au monde. Nous avons le plus haut niveau de vie au monde. Malgré tout, beaucoup d'innocents meurent (suicide, pauvreté, victime d'actes criminels...) et les groupes criminalisés, qui font des victimes presque toutes les semaines, prospèrent. Mais, il n'y a pas de problèmes ! Tandis que la majorité des citoyens, écrasés par les impôts, deviennent de plus en plus pauvres, les gens fortunés s'enrichissent un peu plus chaque jour. Les puissants groupes syndiqués (santé, construction, gouvernement), qui se plaignent constamment auprès du gouvernement obtiennent presque tout ce qu'ils demandent. Pendant ce temps, une grande partie de la population reste au même niveau qu'il y a 20 ans.

Il n'y a pas d'argent pour les miséreux, mais beaucoup d'argent pour financer les multinationales. Les malheureuses ! Le gouvernement québécois donne en subvention aux compagnies près de 3 milliards de dollars/année. 56 % de l'argent va aux multinationales. Environ 30 % de cette somme va aux petites et moyennes entreprises, dont plusieurs cessent leurs activités lorsque la subvention s'arrête et/ou changent de noms pour avoir de nouvelles subventions. Le reste dort dans les coffres de l'état, car aucune compagnie ne cadre aux critères de la subvention. Des emplois qui coûtent souvent au gouvernement jusqu'à un million de dollars par emploi ! Combien peut-on créer d'emplois au salaire minimum de 7 $/h avec un million ? Le gouvernement québécois donnent des subventions pour intégrer les jeunes aux travails. Ainsi, lorsque le jeune a fini sa période de subvention, par hasard, on le met à la porte sous prétexte d'incompétence ou qu'il ne cadre pas bien dans la compagnie. À cause d'une loi canadienne qui dit que la compagnie (ou l'organisme) peut choisir de payer ses impôts dans le pays de son choix en autant qu'elle est une activité permanente dans ce même pays, le gouvernement canadien permet aux compagnies de s'établir dans les pays « Paradis fiscaux » où elles ne payeront peu ou pas d'impôt. Étrangement, ces paradis fiscaux sont souvent sur des îles avec peu d'habitants où il y a très peu d'activités à faire pour une compagnie. Quelles activités peuvent-elles bien faire ? Beaucoup utilisent aussi les fiducies pour ne pas payer d'impôt. L'évasion fiscale pourrait coûter aux Canadiens près de 100 milliards de dollars/année. Cette somme parait faramineuse, mais non ! Ce n'est rien pour l'ensemble des compagnies qui ont des revenus en billion de dollars, et qui préfèrent souvent donner l'argent qui devrait aller à l'impôt aux dirigeants de ces mêmes compagnies : souvent des salaires chiffrés à plusieurs millions de dollars/année. Donc, c'est la classe moyenne qui paie les impôts, et les multinationales, avec toutes les déductions qu'ils ont à leur disposition, ne paient presque rien.

Bien entendu, il n'y a pas d'argent pour la santé, pour la justice, pour les pauvres... ! Pour se financer, les gouvernements canadien et québécois préfèrent détourner l'argent des chômeurs et de l'assurance automobile que de faire payer certains groupes d'individus. Certains dans le gouvernement suggèrent d'augmenter les taxes encore ! Les Canadiens sont parmi les plus taxés au monde ! Certains suggèrent pour économiser un peu d'argent de couper les soupes populaires, qui sont de plus en plus fréquentées et sans beaucoup de financement. À Montréal, il y a de plus en plus de gens riches qui achètent des objets de luxe. Les riches sont plus riches, et la grande masse, les citoyens moyens et pauvres deviennent de plus en plus pauvres. C'est donc ça une société équitable ! Donner aux riches et enlever aux pauvres ! Robin des bois aurait des ulcères ! Un monde centré sur certains individus au détriment des autres ! Serait-ce la mondialisation ?

 

Internet

 

Beaucoup de citoyens québécois pensent qu'il n'y a que du mauvais sur Internet et ne prennent même pas la peine d'aller voir. Pourquoi perdre son temps sur le Web! De toute façon, il n'y a rien d'intéressant à visiter se disent plusieurs, à part des sites reliés au sexe. Plusieurs qui demandent du financement pour différents projets sont ignorés. Les hauts fonctionnaires qui reçoivent les projets les rejettent sans même les regarder. Récemment, on a appris que plusieurs compagnies d'informatique qui ont reçu des subventions dans la cité de l'informatique à Montréal ont dû donner 20 % de leurs subventions à des lobbies, amis du gouvernement. Serait-ce la seule façon d'obtenir des subventions pour créer des projets créateurs d'emplois ?

 

Le cas de Serge

 

En ce qui concerne mon cas. Depuis des années, j'essaie d'obtenir du financement auprès du gouvernement québécois et canadien pour pouvoir développer mon site Internet et donner plus d'informations (scientifiques avec mes cartes du monde et mon Monde des sciences de la terre, et sociales avec mes histoires pour enfants) au reste de la population mondiale qui n'a pas beaucoup de moyens financiers. Les cartes que j'ai mises après des milliers d'heures de travail sont uniques. Il n'y a pas d'équivalent au monde, principalement celles se trouvant dans la partie Cartes de la Terre (http://www.sftext.com/map/). Elles peuvent être d'un grand intérêt scientifique. Je suis aussi en train de développer une partie Le Monde des sciences de la Terre (http://www.sftext.com/earth/), qui deviendra bientôt une partie à l'intérieur du Monde des sciences (voir le projet). Cette partie permettra aux scientifiques à travers le monde de communiquer entre eux et, un jour, ce site permettra aux scientifiques de publier gratuitement leurs articles scientifiques sur ce site, et par le fait même, de permettre aux pays défavorisés et favorisés d'obtenir l'information qu'ils ont tant besoins pour se développer. Pour l'instant, personne ne semble intéressée ! Donner de l'information aux pays du Tiers Monde pour leur croissance, est-ce que ça intéresse quelqu'un ?

Ainsi, j'ai envoyé en 2001 des courriels (une centaine) pour obtenir du financement et présenter mon site Internet à tous les ministres québécois et canadiens (sciences, sciences de la terre...), les principaux dirigeants gouvernementaux et spécialistes (fédéral et provincial) reliés aux sciences de la Terre et les professeurs québécois spécialisés en géologie et en géographie (tectonique, ignée, géomorphologie...). Je n'ai reçu que quelques réponses. Toutes négatives ! La plupart m'ont dit, nous n'avons pas d'argent pour Internet (site personnel) et tous nos budgets sont pour nos différents ministères. Ils m'ont répondu en comparant mon site avec leurs merveilleux sites gouvernementaux, où il n'est pas possible de trouver des informations pertinentes scientifiques semblables à mes cartes, à moins de les acheter. Ces ministères ont des millions de dollars de financement, et moi, je n'ai que ma bonne volonté. Ces gens ont osé me comparer à eux! Le plus fâchant ! Ils ont refusé de me financer sans prendre le temps de regarder le contenu de mon site. Pourtant, il n'avait qu'à cliquer sur mon courriel électronique pour aller sur mon site. Ils dépensent l'argent des contribuables à acheter du matériel de hautes technologies pour leurs ministères et lorsque vous envoyez un courriel à un fonctionnaire spécialiste, vous n'avez pas de réponses. Beaucoup ne savent pas comment utiliser un courriel et ne veulent rien savoir d'Internet. L'argent ne serait-t-il pas mieux dépensé auprès de gens comme moi, intéressés à développer Internet ? Avec beaucoup de déceptions, je n'ai reçu aucune réponse des professeurs québécois spécialisés en géologie et en géographie. La science planétaire (tectonique, tremblement de terre, volcanisme, impact météoritique,...), qui influence profondément nos vies, ne semble pas intéresser personne au Québec.

En ce moment, je suis encore en train d'essayer d'obtenir du financement. Je suis en train d'envoyer des centaines de demandes de financement. Qui sait ? J'ai reçu quelques réponses. Une positive, me disant que l'on allait étudier mon cas, et deux autres négatives, me disant que mon projet était intéressant, mais qu'ils n'ont pas de budget (Cabinet du ministre à l'Éducation du Québec), ou qu'ils ont d'immenses quantités de demandes et qu'ils ne peuvent répondre à toutes (Secrétaire d'État à la Recherche, à la Science et à la Technologie du Québec). Je les soupçonne de ne pas avoir étudié mon projet ! Sinon ! Je devrai faire une croix sur mes bonnes intentions et fermer mon site Internet. Snif ! Snif !

 

Conclusion

 

Il semble qu'il y a de l'argent pour l'avortement, pour les filles en science, pour la défense des groupes criminalisés et pour la haute technologie dans les différents ministères. Par contre, il n'y a vraisemblablement pas assez de fonds gouvernementaux pour combattre le suicide et encourager les naissances, pour encourager les garçons à poursuivre leurs études secondaires, pour les encourager à quitter le monde de la drogue et atteindre des niveaux universitaires, pour les victimes d'actes criminels et pour les créateurs sur Internet. Est-ce que c'est ça la société équitable que l'on nous propose ? Au lieu d'augmenter les taxes, si par exemple, les compagnies faisaient un peu leur part dans la société. La société québécoise et canadienne est donc vraiment malade ! Si des gens créateurs et imaginatifs comme moi n'ont pas de place dans ce monde, la société ne peut aller que vers sa perte. Que léguerons-nous aux générations futures ? Pourtant, quelqu'un qui est imaginatif est généralement une personne positive qui aime la vie ! C'est l'imagination que l'on devrait valoriser et enseigner aux Québécois ! Si ce texte négatif peut apporter à nos dirigeants qu'une étincelle d'imagination et de bonne volonté pour faire de ce monde, un monde meilleur, peut-être qu'il aura valu la peine d'être écrit.

 

Ce texte est un complément à l'histoire "Il était une fois.. l'Imagination (http://www.sftext.com/contes/imagination0.shtml)", non pas pour effrayer les jeunes, mais pour dénoncer un profond malaise au sein de la société québécoise (canadienne), du point de vue social, de la justice et des nouvelles technologies (Internet).

 

Serge Fortin

11 avril 2002

 

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