Étalonnage, vérification et choix de
compteurs portatifs pour alpha, bêta, gamma, rayons X et
neutrons, de stylodosimètres à lecture directe, de
signaleurs de poche et de dosimètres électroniques
individuels; dosimétrie et concepts biophysiques
Travail élaboré
en incorporant mes brèves présentations aux
congrès de la HPS à Seattle en 1995 et de l'ACRP/CRPA
à Trois-Rivières en 1996.
Radioprotection J.-M. Légaré
Mise à jour le 7
juillet 2009
Table des
matières
1.
Introduction
2. Choix des dispositifs
portatifs
2.1
Critères de sélection d'un compteur portatif (Tableau
I)
2.2 Critères
de sélection des stylodosimètres à lecture
directe avec chargeur (Tableau II)
2.3 Critères
de sélection d'un signaleur de poche et d'un dosimètre
électronique personnel (Tableau III)
3. Étalonnage,
quantités, concepts biophysiques et unités
physiques
4. Mesures
expérimentales alpha, bêta, gamma, X et résultats
(6 figures)
5. Autres aspects de
dosimétrie externe
5.1 Avantages de la
technologie simple et précise utilisée en
radiothérapie
5.2 Facteurs de
rétrodiffusion ou de diffusion de crête pour chaque
individu
5.3 Dose d'exposition, dose
absorbée (air, eau, etc.), kerma (air) pour les rayons X et
gamma
5.4 Sievert (Sv) comme
quantité biophysique bien identifiée telle que
reliée au spectre d'énergie et aux hypothèses
originelles
5.5 Terminologie,
hypothèses et limitations correspondantes
5.6 Facteurs de conversion
pour passer des quantités de base aux concepts
retenus
5.7 Compteurs
programmés: caractéristiques, hypothèses,
limitations, etc.
5.8 Autres données
utiles
6. Principales
observations et conclusions
7.
Références
1. Introduction
Cette présentation se limite aux
résultats de certains essais, à des observations et
à des facteurs utiles sur les appareils portatifs, les
stylodosimètres, les signaleurs de poche et les
dosimètres électroniques personnels.
Pour chaque compteur ou dispositif simple
portatifs de surveillance de divers types de rayons ionisants
externes, on s'attend à ce qu'il nous donne des
quantités en des unités bien établies. Il doit
donc nous fournir directement ce que l'on veut ou nous donner la
possibilité de convertir facilement les résultats en
quantités de concepts biophysiques et unités voulues,
tels qu'applicables à de vraies personnes, si possible. Un
choix judicieux s'impose donc. De plus, on doit étalonner ou
faire étalonner ces appareils et les vérifier
périodiquement. On doit voir s'ils sont linéaires et
connaître leurs réponses angulaires en fonction de
l'énergie pour chaque type de rayons ionisants ou de
particules ionisantes que les appareils ou dispositifs peuvent
mesurer. On doit donc connaître les aspects techniques,
administratifs et monétaires avant d'acheter.
Les mesures expérimentales que nous
considérons ici sont dans les conditions suivantes:
- Sources en contact ou presque avec le
dispositif: alpha et bêta
- Sources espacées du compteur: bêta,
électrons, X, gamma, neutrons
2. Choix des dispositifs
portatifs
À partir des dispositifs sur le
marché, on peut comparer les spécifications techniques,
monétaires, d'entretien y compris la réparation,
l'étalonnage, les données conceptuelles dans la
littérature et les spécifications à
considérer avant l'achat. Ceci pourra mieux nous aider
à choisir ce qui nous convient, ex. en utilisant les
tableaux I, II et III de ce travail-ci sur Internet.
Ainsi le choix de débitmètres et
dosimètres intégrateurs, personnels ou non,
répondra mieux à nos attentes. Aussi, il est important
de considérer certaines particularités que l'on
pourrait vouloir inclure ou modifier au fil des ans ex.
l'évolution dans les concepts et leurs paramètres et
hypothèses changeants.
2.1
Critères de sélection
d'un compteur portatif
(Tableau I)
- Nature du travail à
effectuer (radiogr., industr., centrales nucl., radiodiagnostic,
med. nucl., etc.)
- Caractéristiques du
boîtier
- Sorte de compteur et principe de
fonctionnement (Geiger, chambre d'ionisation scellée ou
non, compteur à neutrons,...); photographie en couleur du
compteur
- Grande glissière opaque
aux particules alpha et bêta en cas de besoin
- Appareil monocoque, ou avec sonde
et câble venant et vendus à part ?
- Nature, sensibilité et
niveaux d'ambiance (intensités des émissions alpha,
bêta, gamma, X, neutrons) couverts
- Fiches électriques
présente ou non pour y brancher des écouteurs,
compris ou non dans l'achat
- Facilité d'usage et de
transport
- Localisation en deux plans du
centre de la partie détectrice du compteur
- Bruit de fond inhérent
à l'appareil (électronique et
opérationnel)
- Débit (mR/h, µGy
(Kerma air)/h, ou dose absorbée/h dans un milieu
précisé ex. air, eau, etc.)
- Valeur accumulée (mR,
µGy) minimale et maximale; connaître les
échelles
- Unités de mesures et selon
quel concept dosimétrique; ex. 10 µSv/h est rarement
égal à 1,0 mR/h pour les rayons X et gamma
- Concept retenu et unités
pour les appareils donnant des µSv et/ou µSv/h et leurs
multiples
- Nature et validité des
résultats des mesures d'irradiation pulsée de
diverses durées et d'espacement
- Caractéristiques de
l'étalonnage frontal vs énergie et réponses
angulaires (2 plans) à diverses énergies:
résultats acceptables ou non? Surveillez la nature des
unités utilisées.
- Linéarité ou
proportionnalité de réponse vs débit et/ou
valeur réelle accumulée pour les ondes et particules
émises de façon constantes ou pulsées ou
non
- Possibilité de choisir le
débit ou la dose accumulée (ex. en radiogr.
méd.) sur le même compteur
- Rapidité de réponse
et temps de stabilisation pour le débit
- Signal sonore et lumineux rouge
clignotant et sur chaque échelle ou non; Perceptions
sonores et lumineuses essentielles pour repérer une source
perdue et pour localiser des fuites avant même l'atteinte de
lectures stabilisées
- Enceinte détectrice
scellée, ex. Geiger; ou non scellée ex. certaines
chambres d'ionisation
- Cadran numérique (sorte,
numér. ECL, etc.) ou par aiguille, cadran lumineux ou non;
le poids de l'aiguille peut modifier le résultat si
l'appareil est penché
- Présence ou non de courts
intervales pour permettre de noter sur l'échelle
numérique les résultats changeant avec le
temps
- Réponse en fonction de
l'intensité, ex. effet du temps mort, saturation,...
- Compatibilité de raccorder
(ex. spectromètre gamma) à un ordinateur personnel
au besoin
- Présence ou non d'une
source radioactive repère (nature et activité,
incorporée ou séparée)
- Comportement de l'appareil face
à un très petit faisceau, ex. réponse
proportionnelle à la section efficace (surface
perpendiculaire au faisceau); voir fig. 5
- Temps de réchauffement et
temps de réponse pour obtenir la lecture du
débit
- Autonomie électrique, ex.
sur piles de durée précisée, rechargeables ou
non sans sortir de l'appareil
- Grosseur de la partie
détectrice, ex. diam. pour être en deçà
du diamètre du cône dentaire
- Stabilité,
linéarité et précision durant les mesures et
à long terme et face aux vibrations et aux chocs
- Sensibilité ou non des
compteurs à fenêtre mince face à la
lumière
- Résolution et autres
caractéristiques voulues d'un spectromètre (voir
fiche spécifique)
- Étanchéité
à l'eau et au froid (gel des piles) et sur l'affichage
à cristaux liquides
- Format: masse, volume,
dimensions
- Facilité de tenir et de
transporter
- Format et position de la
poignée (parfois poignée trop petite ou mal
placée)
- Possibilité de placer
l'appareil en position horizontale et stable (sans risque de
tomber) sur une table, ex. en radiographie médicale
- Possibilité d'ajouter des
composantes voulues, ex. sonde à grande surface de divers
fabricants
- Robustesse et fragilité de
l'ensemble et de ses composantes aux chocs, au froid,...
- Circuit et illustrations
détaillées fournies ou non avant ou lors de
l'achat
- Nature et caractéristiques
du circuit électronique (ex. numérique, plaques
modulaires); fournies ou non lors de l'achat
- Facilité et coût de
réparation et de l'étalonnage; aspects de douane si
à l'étranger; durée
- Garantie dans la langue du
client, et bien précisée par écrit et
suffisamment détaillée ou non et ayant une grande
couverture et écrite en caractères suffisamment gros
?
- Sensibilité suffisante
pour mesurer le bruit de fond; ex. pour les compteurs X et
gamma
- Stabilité d'affaires du
fabricant (obtention de pièces et de réparations
dans 10, 20 ans !); risque de fusion d'entreprises
- Système antiblocage
à zéro si surexposé, ex. Geiger en
présence d'un haut débit
- Insensibilité ou non aux
rayons gamma pour les compteurs à neutrons
- Insensibilité ou non aux
champs magnétiques, électriques; ex.
radiofréquences, 50-60 Hz, etc.
- Possibilité d'ajouter une
échelle de comptage cumulatif des impulsions, ex. pour
compteurs à neutrons pour augmenter la
sensibilité
- Présence et
caractéristiques d'un grillage protecteur de la partie
détectrice contre enfoncement
- Présence et
caractéristiques d'un étui ou d'une mallette de
transport (masse, volume, antichoc) et autres accessoires;
disponibilité d'une plaque protectrice de la fenêtre
mince
- Précision et
stabilité vs diverses situations
- Gamme de températures et
d'humidité d'entreposage et d'utilisation:
quantifier
- Présence et
caractéristiques de tout câblage extérieur
(souvent source de problèmes)
- Normes de construction
rencontrées, ex. DIN, ANSI, AFNOR, avec codage
correspondant
- Commutateurs pour rappel à
zéro, test électronique, étalonnage relatif
(source)
- Localisateurs visuels du centre
efficace de la partie détectrice (2 plans)
- Temps nécessaire pour
obtenir un résultat stable sur chaque échelle
- Expérience des autres. Ne
pas accepter automatiquement les paroles d'un vendeur!
- Fiche d'utilisation et manuel
d'instruction disponibles ou non dans la langue de
l'utilisateur
- Coût de l'ensemble et/ou
des composantes, parfois vendus séparément
- Plans des circuits venant ou non
avec l'appareil
- Temps de livraison
- Service d'étalonnage et
à quelles conditions; parfois le coût excède
celui de l'appareil
2.2 Critères de
sélection des stylodosimètres à lecture directe
avec chargeur (Tableau
II)
- Facilité d'usage, de
charger le stylodosimètre et de maintenir la charge
à l'indication zéro lorsqu'on le retire du
chargeur
- Compatibilité du chargeur
avec diverses marques de stylodosimètres
- Format et
propriétés du chargeur (dimensions, masse; ex. 25
g); photographies en couleur des stylodosimètres et du
chargeur
- Nature du circuit
électrique du chargeur; ex. transistorisé et leur
disponibilité lors de l'achat
- Nombre de rechargements
possibles; ex. 2000 fois/vie du chargeur
- Pression nécessaire pour
charger le stylodosimètre à lecture directe sans
endommagement
- Autonomie électrique du
chargeur; ex. 1 pile de 1,5 V, et pour combien d'heures continues
et discontinues
- Construction intérieure;
ex. fibre électromètre du stylodosimètre
montée dans une chambre d'ionisation scellée et
conductrice en plastique de très faible
perméabilité
- Fonctionnement, ex. par
ionisation diminuant le voltage entre les 2
électrodes
- Dimensions globales du
dosimètre; ex. 10 cm, 1,5 cm diam., et du chargeur
- Finition, nature du
matériel, rugosité, couleur, et glacée ou
mate, coins carrés ou arrondis
- Pertinence d'un choix possible ou
non par rapport au champ d'activité prévu ex. pour
neutrons de certaines énergies: intensités et
valeurs accumulées prévues à partir
d'impulsions ou non
- Lecture selon quelles
unités et quel concept dosimétrique et variable ou
non selon la position ou l'orientation
- Masse de chaque
stylodosimètre; ex. 25 g, 35 g
- Validité des mesures selon
la durée des impulsions d'irradiation pouvant
exister
- Gamme des valeurs
mesurées, ex. 0-200 mRad dose absorbée (air) ou
kerma (air) ou 0-2 mGray ou 0-200 mR; autres valeurs; N. B.: 0,88
mRad (air) = 8,8 µGy (air) = 1,0 mR (air) pour rayons X et
gamma de 10-3000 keV
- Concept retenu si unités
en µSv ou µSv/h et leurs multiples; voir si justifiable;
s'assurer que le fabricant n'utilise pas 10 µSv = 1 mR
- Sortes de rayons et particules
mesurés, ex. gamma, X, alpha, bêta, neutrons et
unités
- Linéarité
(résultats proportionnels à l'irradiation
accumulée) ou non et en quelles unités ?
- Réponse
énergétique frontale et angulaire; inclusion de
basses énergies en radiodiagnostic, à partir de
quelle énergie et à quel pourcentage
d'efficacité à chaque énergie
citée
- Spécifications selon un
organisme de normalisation ex. AFNOR, ANSI, DIN,... et avec quel
code ou nombre
- Fragilité et
stabilité; ex. conséquence d'échapper de 1,5
m de hauteur sur le béton, etc.
- Facilité de s'attacher aux
vêtements sans endommager les vêtements et sans
possibilité de perdre le dosimètre; métal
mieux que le plastique (attache et soudure)
- Présence et nature d'un
capuchon contre la poussière
- Enceinte détectrice
scellée ou non?
- Sujet ou non aux fuites
électriques (décharge graduelle autre que due au
bruit de fond); ex. 0,5 % de l'échelle complète par
24 h à 20 oC
- Facilité de lecture du
stylodosimètre à lecture directe; ex. lumière
extérieure en jour nuageux
- Températures
d'utilisation; ex. -20o à
50 oC
- Modification ou non du
résultat selon l'angle de rotation de l'échelle
horizontale
- Codage pour identifier divers
types de stylodosimètres utilisés
- Validité des
résultats pour diverses durées d'impulsions de
rayons ionisants
- Sensibilité à
l'humidité ou non; ex. sans effet jusqu'à 90
%
- Moment et nature de
l'étalonnage (où, quand, comment, par qui ?, Source,
débit, linéarité, réponse en
énergie et angulaire
- Coûts séparés
du chargeur et des stylodosimètres; réduction du
prix selon le nombre?
- Nature du service d'entretien,
d'étalonnage, coûts, délais, etc.
- Temps de livraison après
l'achat
- Nature de la garantie des stylos
et du chargeur, écrite ou non; ex. 2 ans sans
restrictions
- Service après vente
- Disponibilité des
écrits dans la langue de l'utilisateur; ces écrits,
suffisent-ils ?
- Retraçage jusqu'à
quel organisme d'étalonnage; possibilité
d'étalonnage après chez le fabricant et à
quel prix? Parfois le coût de l'étalonnage
excède celui du dispositif.
- Dans quelles unités
physiques sera l'étalonnage et quelle est la nature des
informations d'appui ?
- Façon d'identifier chaque
porteur de stylodosimètre
2.3 Critères de
sélection d'un signaleur de poche et d'un dosimètre
électronique personnel
(Tableau III)
- Format, masse, dimensions (ex. 10
x 6 x 2 cm) hauteur x largeur x épaisseur; coins
carrés ou arrondis et formes, photographie en couleur du
dispositif
- Caractéristiques du
boîtier
- Réglages possibles
- Principe de fonctionnement, ex.
tube GM, diode silicone, etc.
- Nature et niveau du signal sonore
(continu, discontinu, dB, fréquence du son)
- Signaleur de débit et/ou
de dose accumulée. Réglages possibles;
- Affichage numérique,
caractéristiques
- Code d'accès des
contrôles principaux
- Sortie numérique des
résultats (spécifier)
- Façon de s'attacher ou de
rester en poche; attache, joints et soudure (métal plus
solide que plastique)
- Quantités et unités
de mesures: concepts utilisés et unités
- Réponse frontale et
angulaire en énergie; et quels rayons et particules et
à quel pourcentage à diverses énergies;
réponse linéaire vs valeur accumulée?
- Conditions pour déclencher
l'alarme sur divers préréglages
- Nombre de bips sonores et
lumineux rouges par mR, µGy, etc. ou par mR/h,
µGy/h
- Caractéristiques de
l'alarme
- Nombre et nature des signaux
d'alarmes vs situations
- Niveaux cumulatifs auxquels il y
a préréglage d'alarme ex. 0,5 m Sv = 50 m Rem,
etc.
- Mémoire ou non
(préciser de quelle nature) sous piles faibles ou mortes,
etc.; avertisseurs de piles faibles?
- Durée de rétention
des résultats
- Niveau où il y a
saturation des lectures ou cessant d'enregistrer
correctement
- Linéarité et
surcharge de dose et de débit inscrits selon
l'intensité (saturation, temps mort,...)
- Réponse vs durée et
intensités des impulsions d'ondes ou de particules à
mesurer
- Gamme des niveaux de
débits auxquels il y a préréglage de l'alarme
et gamme
- Effet de l'humidité
(quantifier)
- Dépendance selon la nature
et l'énergie des ondes ou particules ionisantes
- Précision (ex. ± 20
%) selon tel dose ou débit, et tel angle pour divers rayons
et particules, ex. entre 70 et 1250 keV pour les rayons X et
gamma
- Type et autonomie des piles, ex.
AA lithium sur 9 mois continuellement en marche
- Possibilité et
facilité de recharger les piles, et sans obligation
d'extraire les piles du dispositif
- Bouton vérificateur des
piles; sensibilité au froid des piles dans le
dispositif
- Indicateur lumineux ou autre
moyen indiquant qu'il est en marche
- Façon d'identifier
l'individu porteur
- Température
d'opération, ex. -10o à
50oC (incluant ou excluant le gel des
piles)
- Attache (clip):
caractéristiques
- Bouton d'essai de bon
fonctionnement
- Étanchéité
à l'eau et à l'humidité
- Résistance à divers
agents environnementaux, etc.
- Identification du concept
utilisé si en µSv ou µSv/h ou multiples;
s'assurer que le fabricant n'utilise pas 10 µSv = 1 mR
- Facilité d'utilisation et
des instructions; ex. sous forme
d'énumération
- Caractéristiques de
surcharge
- Nature et facilité d'usage
des boutons indicateurs pour l'utilisateur
- Nature de toute interface
présente et de compatibilité
- Possibilité de
transférer les données à un ordinateur
personnel
- Étendue des
échelles des doses accumulées et/ou des
débits mesurables (min. - max.)
- Dérive électronique
affectant la lecture; quantifier
- Résistance aux chocs, ex.
si échappé de 1,5 m haut sur le béton et
d'autres surfaces
- Façon d'identifier le
dispositif selon l'utilisateur porteur
- Test d'acceptation: nature et
périodicité
- Essais de routine et
étalonnage: nature, périodicité, comment et
par qui ?
- Moment et nature de
l'étalonnage (où, quand, par qui, source,
débit, linéarité, réponse en
énergie et angulaire)
- Coût de
l'étalonnage; parfois, il est plus onéreux que
l'appareil!
- Fiche d'utilisation, manuel et
livre d'instruction dans la langue de l'utilisateur ou non
- Fiche d'utilisation; ex.
énumération des étapes pour divers
emplois
- Responsabilités des
utilisateurs et du patron
- Procédure écrite ou
non en cas d'alarme ou d'autres situations anormales
- Possibilité de
réparer ou non, avec cartes électroniques
disponibles ou non; si oui, nature du service après vente;
possibilité de le faire soi-même
- Utilisation d'une source
radioactive repère
- À l'abri ou non des
décharges électrostatiques, du 50-60 Hz, des
micro-ondes, RF, etc.
- Contrôle de qualité
et son contenu, périodicité, etc.
- Accréditation par quels
organismes et selon quel numéro ou code
- Facilité de toute
décontamination radioactive qui pourrait être
nécessaire
- Réponse aux neutrons des
dosimètres gamma, X et bêta
- Réponse à un champ
mixte: préciser
- Effet de la lumière
intérieure et extérieure (flash ou non)
- Coûts (achat, transport,
douane, etc.)
- Temps de livraison
- Service à la vente et
après vente
- Disponibilité des
écrits dans la langue de l'utilisateur
- Façon d'identifier chaque
porteur de signaleur de poche
3. Etalonnage, quantités, concepts
biophysiques et unités physiques
¥ Vérifications de
préétalonnage: tel l'état général
et détaillée de l'appareil ou dispositif ex. piles,
pièces non fixées, position du zéro, etc.
¥ Étalonnage:
- voir les protocoles publiés
par divers organismes cités ci-dessous et ailleurs qui sont
pertinents.
- voir l'article Étalonnage
économique... de J.-M.
Légaré reproduit ici sur Internet
- s'assurer d'éviter les conditions
adverses de températures extrêmes, chocs, etc.
après l'étalonnage
- utiliser une source repère lors de
l'étalonnage et à divers moments d'utilisation afin
de s'assurer de la constance de réponse pour une
géométrie donnée (ex. en contact devant) vs
mois et années écoulés
¥ NCRP-122, 1995 est d'un intérêt
particulier
¥ Quantités, concepts biophysiques et
unités physiques pour les sources en contact et
distantes:
- Sources en contact:
- Bq, Bq/surf, cps (1
côté), etc. d'une source vue par
l'appareil.
- Dose bêta (mGray) et débit de
dose (mGy/h) à la peau et autres milieux
- Sources distantes (toutes sauf alpha):
- Dose absorbée (µGy) ou
débit (µGy/h) pour un milieu donné; ex. air,
eau, muscle
- Kerma (µGy) ou débit de Kerma
(µGy/h) dans l'air libre pour les rayons X et gamma
- Exposition en milliRöntgen (mR) ou
débit d'exposition (mR/h)
- Fluence (nombre de photons/surface ou de
particules/surface)
- Dose biophysique, ou débit de dose
biophysique selon un concept biophysique (voir 5.5 et 5.6) bien
identifié telle que reliée à la
distribution d'énergie, rarement connue.
La qualité des rayons (ou pouvoir de
pénétration alpha, bêta, neutronique, gamma, X)
est habituellement donnée, soit en spectre d'énergie,
énergies maximale et moyenne, énergie efficace, ou soit
en première et deuxième CDA ou EDA (préciser
s'il s'agit d'un petit ou d'un grand faisceau). Il existe un lien
entre la CDA ou EDA d'un faisceau (petit ou grand
séparément) et l'énergie. Voir les figures ici sur
Internet venant du livre de Légaré et
Aubé.
4. Mesures expérimentales alpha,
bêta, gamma, X et résultats (6 figures)
Les observations et conclusions sur
mon expérience et les explications
suivantes sont
rattachées aux 6 figures ci-dessous résultant de mesures
expérimentales personnelles:
- Avantage de tenir compte des
façons de faire utilisées en radiothérapie
(voir mon
article complémentaire présenté ci-dessus sur
Internet)
- L'étalonnage national ou
international des compteurs et dosimètres aux photons
ionisants devrait se faire au moyen de rayons gamma
d'énergies connues, et non avec des rayons X dont
l'énergie correspondante n'est pas vraiment connue ou
valable. Voir mon texte intégral ci-dessus sur Internet sur
l'étalonnage économique, publié en 1990. La
fig. 6 ci-jointe donne les facteurs de
correction, c'est-à-dire l'inverse de la réponse
énergétique de la chambre de 250 mR qui avait
été étalonnée pour ensuite servir
à étalonner les sources radioactives maintenant
étalonnées pour irradier divers compteurs à
étalonner. Cette technique sert en radiothérapie
depuis plus de 50 ans.
- L'intensité
théorique d'une source radioactive gamma, ex. Tc 99m ne
devrait pas servir d'étalon, car le vrai débit
photonique ionisant ne correspond pas toujours à ce dont on
s'attend théoriquement (voir mon article
l'étalonnage économique ici sur Internet).
- Pour les mesures des rayons gamma
du cobalt 60, voir si l'appareil prévoit ou s'il y a lieu
d'ajouter une épaisseur de plexiglas devant la face du
compteur, car il faut habituellement 5 mm de matière
tissu-équivalente pour assurer l'équilibre
électronique. Les rayons gamma du césium 137 en ont
besoin de 0,8 mm.
- Pour les particules bêta,
les rayons X et gamma et les neutrons, un graphique log log des
intensités (ou dose accumulée sur un temps
proportionnel d'exposition pour les stylodosimètres ou
autres intégrateurs) après enlèvement du
bruit de fond en fonction de la distance entre le détecteur
et la source radioactive donnent de l'information utile. Voir les
figures 1 et
3.
¥ Une pente de -2 pour les
rayons X, gamma et les neutrons sans le bruit de fond signifie
habituellement:
- Un
étalonnage photonique et neutronique approprié
pour obtenir les facteurs de correction
- Une intensité
diminuant avec le carré de la distance
source-détecteur (centre efficace)
- Une réduction des
erreurs expérimentales et des fluctuations de
résultats sur l'appareil. L'aiguille de certains
appareils fluctue beaucoup lors des mesures d'où
l'avantage d'affichage numérique.
- Une linéarité
de chaque échelle de mesure ayant cette pente de
-2
¥ Une pente moins
inclinée que -2 pour les rayons X, gamma et les neutrons
peut signifier:
- Une source plus
étendue que la partie détectrice du
compteur,
- Une vue globale
complète ou presque au contact et pour de faibles
éloignements
- Une réponse non
linéaire de l'échelle utilisée
d'où de fausses lectures et un étalonnage
faussé (voir fig. 1,
appareil de marque X). Lors de l'étalonnage officiel,
si on y utilise une seule région de l'échelle,
ex. à environ 60 % de cette échelle, cet
étalonnage peut être faux ailleurs sur
l'échelle.
- La présence de
diffusion pour les neutrons surtout; bêta et gamma
ensuite
- Une estimation
erronée de la profondeur du centre efficace de la
partie détectrice
¥ Une pente plus abrupte que -2
pour les particules bêta, les rayons X, gamma et les
neutrons reflète:
- Une diminution due
à la combinaison de l'effet de distance et à
l'absorption partielle par l'épaisseur d'air entre
l'appareil et la source, surtout pour de faibles
énergies
- Une absence de
linéarité du compteur, ou une autre
cause.
- Pour les particules alpha et
bêta, des débits en fonction de la partie de la
source vue par le compteur nous donnent de l'information utile
aussi. Il suffit par exemple de percer des trous dans des plaques
de 2 mm Al d'épaisseur si l'on a affaire au Sr 90 + Y90; on
peut se servir d'un feuillet absorbant pour une source alpha
d'Américium 241. La figure 5 nous
donne les valeurs lues sur mon compteur Inspector SE en fonction
du diamètre de chaque perforation sur papier log
log.
-
- Une ligne droite avec une
pente de +2 sur log log signifie globalement que:
-
- La source est
homogène
- Le degré de
réponse du compteur par unité de surface est
homogène (feuille trouée).
- On pourrait dissocier
les deux effets sans graphique en déplaçant l'un
des collimateurs en divers endroits de la source (sans la
gratter) et voir si le résultat est le même. Cette
méthode est plus directe. On peut également
garder le même montage de source collimatée et
déplacer l'ensemble collimateur-source en divers
endroits de la fenêtre du compteur pour savoir si
celui-ci répond de façon égale sur toute
sa surface.
-
- L'obtention d'une droite
attendue sur papier log vs log vient de l'équation d'une
droite en géométrie analytique:
- y = mx + b
- où y: ordonnée
(axe vertical)
- x: abscisse (axe
horizontal)
- m: pente ou tangente
(côté opposé/côté adjacent)
d'un triangle rectangle (90o)
- b: interception sur l'axe
vertical y quand x=0
- b = 0 ici, car pour un
diamètre zéro, le comptage y est
zéro.
-
- En prenant le logarithme de
chaque côté, on a donc:
- log y = log m + log x
ou
- log y/x = log m =
constante
-
- Si l'intensité
mesurée est proportionnelle à la surface de la
source, elle sera également proportionnelle au
(diamètre)2.
-
- Sur log log, log
[(diamètre)2] = 2
log diamètre.
- On peut aussi faire un
graphique de l'intensité vs surface de la source vue. I
= constante x surface. Donc, un graphique sur papier
entièrement linéaire donne une droite avec une
pente positive.
-
- Pour les figures 1 et 3, notons que sur un graphique log log, si la loi
de l'inverse du carré de la distance s'applique, on
aura: Intensité = constante/(distance)2, soit I = C/d2
- Le logarithme de chaque
côté donne log I = log C - 2 log d où -2=
pente m (mesurée avec une règle:
côté opposé/côté adjacent pour
le triangle droit en utilisant deux points sur la
droite)
-
- Une réponse angulaire est
très utile (fig. 2
et fig. 4), voire
essentielle aux basses énergies bêta et gamma. La
figure 2 illustre la réponse angulaire d'un compteur Geiger
dont le petit tube détecteur à paroi mince avec vue
sur l'extérieur a la forme d'un crayon très
raccourci dont l'axe central pointe vers le devant de l'appareil.
Dans le cas de la figure 2, on voit qu'à de faibles
énergies, l'appareil ne répond pas de façon
maximale sur son axe central. Cet effet est pire aux basses
énergies; ex. à 30 keV de l'iode 125. Le changement
de la nature des piles peut changer la réponse angulaire
à cause d'une transmission angulaire
différente.
- Dès l'étalonnage
officiel terminé, il y a lieu de vérifier l'appareil
au moyen d'une source de repère (référence)
placée en géométrie constante (avec le point
de repère inscrit sur l'appareil) que l'on pourra
reproduire ultérieurement et d'en noter en permanence la
position et les résultats. On pourra au fil du temps
revérifier l'appareil au moyen de cette source
placée au même endroit par rapport à
l'appareil pour voir si l'étalonnage principal est encore
valable ou non. La réponse en énergie, elle, est
moins susceptible de changer sauf si l'on en change le tube GM ou
fenêtre protectrice ou des aspects électroniques ou
électriques, mécaniques, etc.
- Sur une échelle
logarithmique, il est bon de se rappeler que glisser tout un
graphique vers le haut ou vers le bas signifie une multiplication
ou une division mathématique.
- L'orientation du compteur et du
stylodosimètre à lecture directe influence parfois
la lecture, telle qu'indiquée par une aiguille indicatrice.
Le poids de l'aiguille dans le cas de ces compteurs influence le
résultat de la réponse angulaire obtenue, mais non
illustrée dans ce travail. Un affichage numérique
permet d'éviter ce problème. Les lectures
numériques doivent néanmoins s'arrêter pour de
brefs intervalles pour y noter chaque résultat.
- Certains compteurs Geiger dont la
fenêtre mince est exposée au soleil ou à la
lumière forte réagissent en augmentant faussement
les lectures. Si on ne se sert pas du compteur pour les particules
alpha et les bêta mous, il suffit de recouvrir la
fenêtre de 1 ou 2 papiers carbone, s'il en existe encore
autour, que l'on fixe avec soin autour de la fenêtre.
- La facilité
d'étalonnage et/ou la vérification des appareils
portatifs de mesures m'ont été faciles dans l'ordre
décroissant suivant selon mon expérience: alpha,
gamma et X, bêta et neutrons. L'étalonnage des
neutrons est particulièrement difficile, et seuls des
organismes reconnus devraient le faire. Même des
étalonnages secondaires et tertiaires, et des
vérifications sont difficiles par rapport aux
quantités et unités auxquelles sont reliées
des concepts avec des hypothèses qui ne sont pas souvent
avouées. De plus, les publications scientifiques qui sont
reliées à l'étalonnage des compteurs à
neutrons sont souvent loin de la réalité. Notons
aussi que les débitmètres à neutrons ne sont
pas encore assez sensibles pour les besoins de mesures à
très faibles niveaux conduisant à 1 mSv par
année (en précisant quel concept a servi) pour le
public, à moins d'y joindre une composante
électronique adéquate d'intégration de dose
sur un temps préétabli!
- L'un des appareils à
chambre d'ionisation utilisé dans ma carrière a
toujours eu des difficultés de revenir à
zéro, ex. par des problèmes d'humidité et de
valeurs augmentant lors des mouvements manuels du compteur, mais
ceci disparaissant en cessant de bouger l'appareil! Ce même
compteur a une poignée trop petite et il ne pointe pas
horizontalement lorsqu'on le met sur ses pattes! De plus, il n'a
pas une gamme de valeurs intégrées assez haute pour
couvrir les expositions accumulée sur un temps
préétabli en radiographie médicale.
- Avantages de consulter mes autres
travaux intégraux et en références ici sur
Internet, ainsi que les 6
figures et les
tableaux I, II et
III de ce travail
énumérant les aspects à considérer
avant l'achat de tout équipement ou dispositif
portatifs.
Exemples
d'étalonnage frontal vs énergie, de réponse
angulaire et de linéarité de lecture vs
intensité (Figures 1 à 6)
Fig.
1: Débit de dose
d'exposition mesuré vs distance sur une échelle log
log: Césium 137 ayant un débit étalonné
de 0,97 mR/h à 1,0 m (au moyen de la chambre d'ionisation
Victoreen de 250 mR en fig. 6) ou x 8,76 µGy/mR (10-1500 keV) =
8,50 µGy à 1,0 m
a) Étalonnage du Berthold LB-1200 échelle
iv
- Soit le facteur de correction
pour les mR/h: (0,97 mR/h à 1,0 m) / (1,26 mR/h à
1,0 m (graph. fig. 1)) = 0,77; donc multiplier toute lecture de
l'échelle iv sur le compteur par 0,77 pour obtenir les
bons mR/h;
- Soit le facteur de correction
(air) pour les µGy/h qui est égal à [(0,97
mR/h à 1,0 m) / (1,26 mR/h à 1,0 m)] x 8,76 =
6,75 (µGy/h) / (mR/h lus). Donc multiplier toute lecture
(mR/h) sur l'échelle iv du compteur par 6,75
(µGy/h) / (mR/h lus) ce qui donne les bons µGy/h dans
l'air.
b) Étalonnage des appareils Monitor-4 et Berthold
LB-1200 échelle ii
Facteur d'étalonnage pour
obtenir une bonne lecture nette telle qu'obtenue en 1995
en mR/h: (0,97 mR/h à 1,0
m) / (0,84 mR/h à 1,0 m lu sur chaque compteur) =
1,15
et en µGy/h: (0,97 / 0,84) x
8,76 µGy/mR (10 - 1500 KeV), soit 10,1 (µGh/h) /
(lecture en mR/h sur le Monitor-4 et le Berthold LB-1200
échelle II) vérifiés. Pour le Monitor-4,
l'aiguille indicatrice sautillait.
Pour le Berthold LB-1200, il y a
toujours possibilité de faire faire l'étalonnage
avec modification immédiate chez une entreprise
régionale qui l'étalonne ensuite afin que les
lectures après ce processus soient aussitôt bonnes,
ce qui élimine tout facteur de correction
subséquent.
Voyez la réponse angulaire
du Berthold LB-1200 dans 2 plans vs énergie gamma dans mon
article intégral Étalonnage
économique... ici sur Internet.
Fig.
2: Réponse angulaire à diverses
énergies gamma dans 2 plans perpendiculaires pour un petit
compteur Geiger de poche Monitor 4 avec petit tube Geiger axial de 8
mm de diamètre.
Les énergies en keV
utilisées sont 30 (I 125), 74 (Xe 133), 124 (Co 57) et 320
(Cr 51) Notons que les valeurs maximales ne se trouvent pas sur
l'axe du tube Geiger. L'effet est très prononcé et
critique aux basses énergies. Ceci rend l'enlignement de
montage plus critique pour l'étalonnage frontal et les
vérifications périodiques avec une source
repère. D'autres appareils du même modèle
peuvent avoir des résultats différents.
Fig.
3: Intensité ou débit bêta vs distance
pour deux sources radioactives dont une source étalon Sr 90 +
Y 90 en équilibre de 0,0145 µCi = 0,54 kBq chacune avec
énergie moyenne de 0,8 MeV et maximale de 2,3 MeV. La
deuxième source en est une de Sr 90 + Y 90 plus intense de 8
mm de diamètre. Compteur Geiger Inspector SE:
La pente à 20-100 cm de
distance source-fenêtre est de -2,2, soit un peu plus
à pic que -2,0 à cause de la distance et d'une
certaine absorption des bêta par l'air.
Fig.
4: Réponse angulaire
relative pour mon compteur Geiger Inspector SE placé debout
avec source également dégagée de tout
matériel diffusant. Source intense
de Sr 90 + Y 90 de 8 mm de diamètre placée à 30
cm de la fenêtre du compteur;
Fig.
5: Débits alpha et bêta de mon compteur Geiger
Inspector SE (avec fenêtre de 45 mm de diamètre) vs
diamètre de la partie visible de chaque source cachée partiellement par des plaques
de 2,0 mm Al en contact pour les bêta et d'un feuillet mince
pour les alpha et ayant des trous circulaires de diverses
grosseurs.
a) Source étalon Am 241 de
96000 alpha/min (1 côté) = 1600 alpha/s; 3200 Bq et 30
mm de diamètre
b) Source étalon 0,0145
µCi = 0,54 kBq Sr 90 = Y 90 (en équilibre); 40 mm de
diamètre
c) Les rendements de comptage
établis par mesures au contact pour ce compteur
sont:
Alpha (Am 241): 32 %
Bêta (Sr 90 + Y 90): 58
%
D'autres appareils du même
modèle peuvent avoir des rendements
différents.
Fig.
6: Facteurs de correction (FC) de
ma chambre Victoreen de 250 mR avec son électromètre
Mod. 470 vs énergie des photons ionisants; chambre cylindrique
de 5 cm de diamètre et 12 cm de longueur; tige support de 13
cm de longueur. La réponse relative de la chambre à
chaque énergie est 1/FC.
Étalonnage de la chambre
d'ionisation de 250 mR (irradié latéralement)
avec son électromètre Victoreen Mod.
570 à T = 22,0
oC, P = 760 mm Hg = 101,325
kPascal.
Le Conseil national de
recherches du Canada (National Research Council of Canada)
avait effectué l'étalonnage avec des filtres
précisés dans le rapport et il a utilisé 4
hautes tensions (80, 120, 180, 250 kV) pour les mesures
à 2,5 m. Les CDA (EDA) étaient de 3,6 mm Al, 0,40
mm Cu, 1,7 mm Cu et 3,5 mm Cu. Le CNRC/NRCC ne fournissait
aucune donnée sur les keV correspondants à
utiliser pour les facteurs de correction vs énergie. On
y a ajouté à Ottawa le capuchon de plexiglas
d'équilibre électronique que je lui avait fourni
pour les mesures avec le cobalt 60 à 3,0 m. Le CNRC/NRCC
n'avait pas de source étalon de Cs 137.
La figure 6
nous donne le graphique des facteurs de correction vs
énergies correspondantes (que j'ai estimées).
Cette courbe a servi notamment à ma publication sur
l'étalonnage économique reproduit ici sur
Internet.
Tel qu'indiqué dans mon
travail sur l'étalonnage économique et dans cet
article-ci, il vaudrait mieux que les organismes et entreprises
d'étalonnage gouvernementaux et autres utilisent des
sources radioactives mono-énergétiques ou presque
tout en spécifiant les énergies correspondantes,
en plus du Co 60 et du Cs 137 (en tenant compte des effets du
contenant métallique qui influence le spectre des rayons
ionisants sortant par l'ouverture). Les rayons X devraient
être limités seulement à des raies
caractéristiques monoénergétiques pour
l'étalonnage lorsque le détecteur est assez
sensible. Les rayons X sont toutefois valables si les
résultats s'appliquaient à des installations de
rayons X dont la qualité des rayons X est
précisée en CDA.
5. Autres aspects de dosimétrie
externe
5.1 Avantages de la technologie simple et
précise utilisée en radiothérapie
On peut tirer avantage de la dosimétrie
clinique avec rayons X, sources gamma et bêta, particules
accélérées,... et spécialement dans
l'usage de mannequins d'eau représentatifs. En
radiothérapie, les corrections y sont déjà
connues pour la forme et l'endroit du corps, les poumons, les os,
etc. et ils y sont ajustables selon chaque cas individuel. On utilise
aussi la tomodensitométrie (CT scan) en radiologie
médicale, etc., ex. pour effectuer la dosimétrie
réelle pour l'endroit particulier de chaque individu
considéré.
En radiothérapie, on étalonne les
appareils émetteurs, on y utilise depuis environ 50 ans la
dose absorbée en Rad ou maintenant en Gray du Système
international (100 Rad = 1,0 Gy). Aussi, on y utilise les facteurs de
rétrodiffusion et les % Dose en profondeur (eau, muscles,
etc.), les rapports tissus aqua-équivalents/air (RTA) pour les
rayons X et gamma, les courbes isodoses, etc.
Tenir compte des facteurs s'appliquant à la
personne et à l'irradiation. En radiothérapie, on
connaît déjà la façon simple d'obtenir la
dose d'exposition et absorbée aux tissus mous et durs, y
compris à la peau et aux yeux, à 10 mm ou plus de
profondeur et aux divers tissus et organes d'un individu particulier.
Ces connaissances peuvent servir en radioprotection.
La Technique
québécoise de dosimétrie
clinique nous donne la distribution de
dose axiale instantanément pour 1 et 2 champs en sens inverses
pour tous les champs utilisés en radiothérapie et en
radiobiologie pour 0-26 cm d'épaisseur d'eau pour les rayons X
et gamma jusqu'à 1250 keV (Co 60). L'article original incluant
le résumé se trouvent dans Strahlentherapie, reproduit
ici sur Internet
grâce à l'amabilité et à la
générosité de l'éditeur Urban & Vogel que je
remercie très sincèrement.
5.2 Facteurs de rétrodiffusion ou de
diffusion de crête pour chaque individu
En radiothérapie, ils sont surtout connus
jusqu'à 20 cm x 20 cm , et parfois davantage ex. en
irradiation passée du corps entier dans le Supplément No 17, 1983 du Brit. J.
Radiol. D'autres données
pertinentes pour le corps entier seraient utiles. On peut utiliser
les facteurs de rétrodiffusion pour de très grands
champs X et gamma jusqu'à 50 cm x 50 cm = 60 x 46
cm2 tels que
publiés par Légaré et Aubé (1995) et
illustrés ici sur Internet.
5.3 Dose d'exposition, dose absorbée
(air, eau, etc.) et kerma (air) pour les rayons X et
gamma
Le kerma d'il y a environ 20 ans s'approche du
Röntgen (R) pour les rayons X et gamma rendu tabou par certains
organismes! Le mR et le mR/h ont le mérite d'être
mesurables directement soit par la charge électrique - ou + ou
par le courant électrique produits par cette
ionisation.
Sur les compteurs et en général, on
peut convertir comme suit les doses d'exposition, appelées
aussi expositions, en kerma dans l'air libre pour les rayons X et
gamma:
0,876 cGy = 1,0 R pour 10-1500 keV
0,883 cGy = 1,0 R pour 2000 KeV
0,885 cGy = 1,0 R pour 3000 KeV
ou tous arrondis à
0,88 cGy = 1,0 R ou (10-3000 keV)
8,8 µGy = 1,0 mR (10-3000 KeV)
où 1 Gray = 1 Joule/kg pour le
kerma (air) et la dose absorbée par toute matière
précisée
1 Gy (SI) = 100 Rad (unité
traditionnelle)
Consulter ICRU 47, 1992, p. 23
Si on ne veut pas utiliser les mR et mR/h et leurs
multiples, il est plus simple et plus pratique d'utiliser pour les
appareils la dose absorbée en µGy et son débit en
µGy/h dans l'air. La dose absorbée en Rad (100 mRad = 1 m
Gray) dans l'air, l'eau, les tissus, etc. sert en
radiothérapie et en radiobiologie depuis environ 50 ans. Je
pense qu'il est toujours utile et valable de mesurer en mR et mR/h,
du moins jusqu'au jour où les compteurs donneront les valeurs
X et gamma correctement pour l'air en µGy ou µGy/h (dose
absorbée ou kerma) et pour divers milieux et situations. Pour
les bêtas, on peut utiliser les µGy et µGy/h pour le
matériel irradié ou représenté (peau,
eau, etc.)
5.4 Sievert (Sv) comme quantité
biophysique bien identifiée telle que reliée au spectre
d'énergie et aux hypothèses originelles
Pour les rayons X, gamma, les électrons et
bêta, on suppose que l'effet biologique relatif est 1,00. Ceci
n'est pas toujours vrai. L'effet biologique relatif à diverses
énergies pour les neutrons n'a pas toujours reçu
l'accord sur les valeurs à utiliser.
On est passé de l'efficacité
biologique relative (EBR) au facteur de qualité (FQ) dans
ICRP-26, 1977 et ensuite au FRP (facteur de radiopondération)
dans ICRP-60, 1991. On doit noter les hypothèses
utilisées pour la conception du compteur donnant des
résultats en µSv ou µSv/h. Beaucoup de fabricants
supposent que 10 µSv/h = 1 mR/h pour les rayons X et gamma ce
qui est généralement faux, surtout quand le concept
biophysique n'est pas indiqué et que l'appareil ne tient pas
compte de la distribution en énergie qui est habituellement
inconnue! La distance est un facteur majeur que l'on doit tenir
compte.
Rappelons-nous les définitions d'origine
suivantes (voir les définitions officielles dans les documents
ICRP):
- Équivalent de dose efficace au corps
EDEC d'ICRP 1977 = somme des valeurs
individuelles [(équivalent de dose à chaque tissu ou
organe) x (son facteur de pondération tissulaire FPT d'ICRP
1977)] où Équivalent de
dose à un tissu ou organe EDT =
[(Dose absorbée en Joule par kg de ce tissu ou organe) x
(Facteur de qualité
FQ des rayons ionisants, choisi 1,0
pour les rayons X et gamma et les particules bêta
notamment)]. La distance source-tissu a un effet très
important non incluse dans les concepts biophysiques en
cours.
- Dose efficace au corps DEC d'ICRP 1991 = Somme des valeurs individuelles [(Dose
équivalente à un tissu ou organe) x (facteur de
pondération de ce tissu ou organe FPT d'ICRP 1991)]
où
Dose équivalente à un
tissu ou organe DET = [(Dose moyenne
absorbée en J par kg) x (Facteur
de radiopondération FRP, choisi
1,0 pour les rayons X et gamma et les particules bêta
notamment)] et où Facteur de pondération
tissulaire FPT = fraction des effets
aléatoires (au hasard) par rapport au risque total de 1,0
d'une dose uniforme à tous les tissus et organes. Le FPT
est toujours en voie de changement depuis 1991, d'où la
nécessité de connaître les fractions
attribuées aux divers tissus et organes. On devrait
également garder à l'esprit quel modèle
corporel ou mannequin on a utilisé, car il ne tient pas
compte de chaque individu réel et des variations
discutées (race, stature, âge, sexe,
répartition des tissus et organes, etc.). La distance
source-tissu a un effet très important non incluse dans les
concepts biophysiques en cours.
- Dose biophysique
(définition personnelle): quantité en mRem
d'unités traditionnelles (100 mRem = 1,0 mSv) ou en mSv du
système international SI qui tient compte de la dose
d'exposition en mR ou de la dose absorbée en Rad ou Gray)
dans un milieu précisé et des aspects biologiques
selon un concept dosimétrique précisé et des
hypothèses précisées et utilisées en
un moment donné.
5.5 Terminologie, hypothèses et
limitations correspondantes
Une multitude de termes et de concepts ont apparu
depuis ICRP-26, 1977 et ICRP-60, 1991. Les mots et les inversions de
mots ex. Équivalent de dose et Dose équivalente ont
reçu des sens différents. On a donné aux
définitions une signification particulière qui est
souvent différente ou à part de celles que l'on trouve
dans les dictionnaires!
Les hypothèses spécifiques ne sont
pas nécessairement rencontrées en pratique au fil des
années. On devrait également connaître les
limitations et en tenir compte. On a donné jusqu'à date
peu ou pas de considération anatomique des gens de divers
origines et de leur variation biologique dans l'usage des mannequins.
On devrait tenir compte des personnes représentatives et
d'individus particuliers afin d'atteindre de façon plus
personnalisée sa dose efficace, sa dose équivalente
à chaque tissu et organe d'un tel individu, etc. selon le
concept biophysique choisi avec les hypothèses et limitations
rattachées à un moment choisi, et qui changent avec le
temps, et reliées à la distribution en énergie.
Les distances qu'on utilisent ne
correspondent pas en général
à l'hypothèse
originelle dans les concepts biophysiques
les plus connues! La radiothérapie respecte
généralement la personnalité de chacun et les
distances réelles.
5.6 Facteurs de conversion pour passer des
quantités de base aux concepts retenus
On ne doit pas passer d'un concept à un
autre, ex. Équivalent de dose efficace corporelle (EDEC)
d'ICRP-26, 1977 à Dose efficace corporelle (DEC) d'ICRP-60,
1991 au corps avec les changements fréquents du choix depuis
1991 des facteurs de pondération tissulaire (FPT) pour les
tissus et organes par rapport à ceux utilisés
originellement en 1991 et dans l'Équivalent de dose efficace
corporel antérieur de 1977! Aussi, les valeurs de DEC sont
plus faibles que celles de l'EDEC et différentes pour les
petites et grosses personnes pour une même exposition X ou
gamma! Les valeurs de l'EDEC et de son remplaçant la DEC,
ainsi que les doses équivalentes tissulaires (DET) de 1991 aux
tissus et organes et de son prédécesseur
l'Équivalent de dose à un tissu ou organe EDT de 1977
changent également selon la race, la charpente, le poids,
l'âge, le sexe et les autres variations biologiques! Ces DET
remplacent depuis 1991 les Équivalents de dose tissulaire
(EDT) de 1977 pour les tissus et organes. La distance réelle
entre la source et les tissus est très importante et n'est pas
infinie.
5.7 Compteurs programmés:
caractéristiques, hypothèses, limitations,
etc.
Des appareils soit disant intelligents (smart)
existent déjà depuis longtemps. Ainsi, les
débitmètres à neutrons existant depuis longtemps
s'appuient sur des valeurs EBR d'il y a quelques décennies
pour les neutrons de diverses énergies. En 1977, il y a eu
passage de l'efficacité biologique relative au facteur de
qualité (FQ), lequel a fait place en 1991 au facteur de
radiopondération (FRP) selon la nature et l'énergie des
ondes et particules ionisantes. Les appareils ou compteurs
programmés existants et à venir, se doivent
d'être identifiés quant aux quantités ex. selon
tel ou tel concept à telle date pour telles conditions,
caractéristiques et limitations. Les compteurs devraient avoir
la possibilité d'être reprogrammés de
façon différente pour de nouvelles fonctions, de
paramètres conceptuels différents, etc. Voir aussi les
sections 2, 3 et 4 ci-dessus.
On devrait pouvoir tenir compte de la distribution
des énergies ex. au moyen de filtres appropriés, tout
comme on le fait présentement dans certains dosimètres
personnels (individuels), des distances réelles
rencontrées et des variations biologiques.
5.8 Autres données
utiles
IAEA, ICRP, ICRU, NCRP, ANSI, ISO, PTB, CEC, OCDE,
Radiat. Prot. Dosim., Health Physics, Radioprotection, Journal of
Radiological Prot., Suppl. no 17, 1983 du Brit. J.
Radiol., Strahlenschutz und Praxis, Atompraxis, Nordic Assoc. of
Clinical Physics (NACP), Am. Assoc. Phys. Med. (AAPM), Med. Physics,
Physics in Med. & Biol. et autres documents nationaux et
transnationaux. Aide-mémoire de radioprotection, INRS, 1989,
Paris, 123 p.; Manuel de radioprotection à l'usage des
sapeurs-pompiers, Direction de la sécurité civile,
Groupe de travail et d'études-Metz, 1992, 271 p.,
Ministère de l'intérieur, France.
6. Principales observations et
conclusions
Mes principales observations et conclusions
- Étalonnage à faire
avec des sources gamma et non de rayons X à cause des
énergies inconnues des rayons X, sauf si par fluorescence
à rayons X mono-énergétiques. Voir mon texte
intégral sur l'étalonnage économique ici sur
Internet.
- Étalonnage en n'utilisant
pas les activités spécifiques gamma
théoriques; ex. Tc 99m
- Considération de
l'équilibre électronique (5 mm de tissus
équivalents) pour les rayons gamma du cobalt 60 et 0,8 mm
pour les rayons gamma du césium 137.
- Utilité d'un graphique log
log pour l'intensité nette (sans bruit de fond) vs distance
source-compteur pour les sources bêta, gamma, X et neutrons,
et conclusions si la pente est -2 ou autre près et loin de
la source.
- Utilité d'un graphique log
log pour l'intensité alpha et bêta
séparément vs diamètre et conclusions
à partir d'une pente de +2 ou autre.
- Utilité d'un
réponse angulaire dans un ou deux plans en fonction de
l'énergie bêta, X et gamma séparément,
surtout pour les GM à petit tube détecteur (en forme
de crayon très court) utilisés à faibles
énergies gamma.
- Utilité d'une source
repère (référence) dès la fin de
l'étalonnage du compteur, du stylodosimètre à
lecture directe, de signaleurs et dosimètres
électroniques pour vérifications
répétitives sur les années.
- Utilité d'échelle
logarithme verticale et/ou horizontale où un multiplicateur
et un diviseur correspondent à une translation d'addition
ou de soustraction.
- Considération de
l'orientation du compteur et du stylodosimètre analogique
qui a parfois une influence sur la lecture donnée par une
aiguille indicatrice à cause du poids de cette
aiguille.
- Considération que la
fenêtre mince d'un compteur contribue parfois à une
lecture plus élevée si exposée au soleil ou
à la lumière. Un ou deux papiers carbones
collés sur le pourtour élimine ce
problème.
- L'étalonnage et la
vérification me semblent dans l'ordre de facilité
décroissante suivante: alpha, gamma et X, bêta et
neutrons.
- Avantage d'éviter les
appareils commerciaux ayant causé des problèmes
reliés à divers points faibles; ex. poignée
trop petite, valeurs changeantes avec le mouvement de l'appareil,
manque de pointer horizontalement lorsque déposé sur
ses pattes, coûts élevés d'achat, de
réparation, d'étalonnage quand ils sont accessibles,
problèmes de douanes, etc.
- Avantage de consulter les
figures ci-jointes, et les tableaux I, II et III avant l'achat de tout appareil ou
dispositif portatifs.
- Avantage de bien connaître
les dimensions et l'emplacement de la partie
détectrice
- Choix d'équipements selon nos besoins
d'étalonnage, de vérifications et de
réparations. Voir les tableaux I, II et III.
- Avantages de la technologie de la
radiothérapie et des données publiées, dose
absorbée, facteurs de rétrodiffusion, % Dose en
profondeur, RTA, courbes isodoses, etc.
- Utilisation de la dose d'exposition
appelée aussi exposition, de la dose absorbée et du
kerma, et de leurs débits. Dans l'air, pour les rayons X et
gamma: 8,8 µGy = 1,0 mR (10-3000 keV). Donc, 8,8 µGy
(air)/h = 1,0 mR/h = 0,88 mRad/h (unités traditionnelles),
toutes dans l'air pour les rayons X et gamma de 10 à 3000
keV.
- Utilisation les unités Sv seulement
pour des quantités biophysiques bien identifiées,
ex. Équivalent de dose efficace corporelle (EDEC) de 1977
et son remplaçant Dose efficace corporelle (EDC) de 1991 et
qui sont reliées à la distribution en énergie
généralement inconnue; voir Spécifications de
blindage... ici sur Internet. Avec des distances réelles,
ces valeurs conceptuelles seront erronées.
- Utilisation des appareils programmés et
reprogrammables selon des limitations identifiées et
acceptables
7. Références
IAEA
Calibration of dosimeters used in
radiotherapy
Technical Reports Series No 37, 105 p., 1994
IAEA, Wien
ICRP
Recommandations of the International Commission on
Radiological Protection
ICRP Publication 26, 53 p. 1977
Pergamon Press, Oxford ISBN O 08 021511 4
ICRP
1990 Recommandations of the International
Commission on Radiological Protection ICRP Publication 60, 201 p.
1991
Pergamon Press, Oxford ISBN O 08 041144 4
ICRU
Measurement of dose equivalents from external
photon and electron radiations.
ICRU Report 47, 40 p, April 15, 1992
ICRU
Quantities and units in radiation protection
dosimetry
ICRU Report 51, 19 p, September 2, 1993
ISO
Exposure meters and dosimeters - General methods
for testing
ISO - 4071, 29 p. 1978
LÉGARÉ, JEAN-MARC
Étalonnage économique entre 28 et
1250 keV pour les appareils de radioprotection utilisés dans
la surveillance de l'environnement.
Gouvernement du Québec, 22 p., 1990, ISBN 2
- 550 - 20797 - 1 (Reproduit ici sur Internet)
LÉGARÉ, JEAN-MARC et AUBÉ,
P.-B.
Spécifications de blindage pour les
installations de radiographie industrielle et concepts
dosimétriques
Gouvernement du Québec, 160 p., 1995 ISBN 2
- 550 - 24310 - 2 ( Partiellement ici sur Internet)
NCRP
Dosimetry of X-ray and gamma-ray beams for
radiation therapy in the energy range 10 keV to 50 MeV.
NCRP Report No 69, 110 p., 1981
NCRP
Calibration of survey instruments used in
radiation protection for the assesment of ionizing radiation fields
and radioactive surface contamination.
NCRP Report No 112, 213 p., December 31,
1991
NCRP
Use of personal monitors to estimate effective
dose equivalent and effective dose to workers for external exposure
to low-LET radiation.
NCRP Report No 122, 64 p., December 27,
1995
Haut de la
page
Étalonnage, vérification et choix de
compteurs portatifs pour alpha, bêta, gamma, rayons X et
neutrons, de stylodosimètres à lecture directe, de
signaleurs de poche et de dosimètres électroniques
individuels; dosimétrie et concepts biophysiques