3.
Aspects administratifs et
techniques
Révision 7 juillet 2009
Tableau 1
3.1 Champ
d'application:
Blindage et certains aspects
d'affichage et de sécurité pour le médical,
diagnostic et thérapie, le paramédical (dentaire,
podiatrie, chiropratique, médecine
vétérinaire,...), la radiographie et la radioscopie
industrielles, la recherche, la radiobiologie, etc. Ce travail exclut
d'autres domaines et aspects, également importants, tels
qu'accélérateurs, équipement, accessoires,
patients,...
3.2 Irradiation et dose
périodique
- Maintient des risques et des niveaux
d'irradiation aux valeurs les plus faibles possible, compte tenu
des aspects économiques, sociaux, de construction,
d'utilisation, de pratique et d'attentes en
général
- Protection du personnel, des patients
(radiologie médicale), du public, des films seuls et en
cassettes, des compteurs de haute sensibilité avoisinants,
etc.
- Limites supérieures périodiques
d'irradiation pour les tissus, les organes, le corps entier,
films, en cassettes ou non, etc. selon les concepts biophysiques
choisis et précisés, et comment on les
obtient
- Quantités et concepts, unités de
mesures et de spécifications aux individus et aux
objets
- Nombre maximal d'heures d'irradiation par
semaine y compris:
- le temps de réchauffement
du tube radiogène, surtout si absence d'un
obturateur
- le temps cumulatif des aller-retour de
toute source se déplaçant en radiographie
industrielle et pour les irradiateurs contre microbes...
- Facteur de sécurité, ex. 4 ou 10
fois dans la charge de travail globale. Ceci conduit à 1/4
et 1/10 des valeurs annuelles choisies, afin de pallier aux
incertitudes et autres impondérables, ex. les
spécifications de blindage publiées ne concordent
pas et aussi pour éviter d'être à la limite de
ce qui est permis ou de ce qu'on a préétabli comme
acceptable en collaboration avec le personnel et les autres
intervenants, et la législation, et du principe de
maintenir les doses périodiques au plus faible niveau
raisonnablement possible
- Pertinence ou non d'un facteur d'utilisation
(fraction multiplicatrice) pour le faisceau primaire, ex. 0,25 (25
%) vers le mur gauche, 0,25 (25 %) vers le mur droit, 0,50 (50 %)
vers le plancher. Si oui, incorporation dans la charge de travail
globale périodique pour chaque paroi
séparément.
- Exclusion du blindage partiel et
irrégulier dus à la présence d'une personne
ou d'un objet pour réduire le blindage de l'installation,
mais considération comme sources de diffusion
- Considération des rayons secondaires
(diffusés + fuites) d'une façon sécuritaire,
ex. fuites à travers la gaine du tube RX ou les parois du
contenant de source et de leurs collimateurs; voir les
spécifications du fabricant et si homologuées ou
non, et par qui; rayons diffusés selon l'étendue de
la surface irradiée (reliée à l'angle
d'ouverture du champ et de la pénombre), et souvent
très grande pour les irradiateurs, la radiographie
industrielle et la radiothérapie
3.3 Utilisation de
l'installation
- Justification de pratique pour des
bénéfices nets sociaux, économiques,
technologiques, d'ingénierie,...
- Législation en cours et bonnes
pratiques
- Optimisation des équipements et des
accessoires, du travail, de l'administration, de la protection
contre des structures inadéquates, les rayons ionisants,
les chocs électriques, les écrasements par la porte
et la machinerie lourde, les besoins de ventilation, de
circulation du liquide de refroidissement du tube RX,...
Facilité de travail (orientation, hauteur,
déplacements, etc.)
- Source d'émission primaire, de fuites
à travers le dispositif et les parois du collimateur) et de
diffusion par le milieu irradié
- Comparaison avec d'autres installations
pertinentes et consultation d'autres personnes
expérimentées
- Considération des alternatives
possibles, ex. salle d'irradiation dans un coin du sous-sol de
l'édifice coûte moins cher en blindage, mais est-ce
que ça répondrait aux besoins et aux attentes
(construction, fonctionnement, qualité de vie des
opérateurs, etc.) ?
- Discussion avec les intervenants d'une
proposition et modifications si nécessaire pour
préciser le blindage requis
- Après considération de tous les
aspects, fournir une proposition aux personnes
désignées
- Nombre et répartition des salles de
rayons X, de médecine nucléaire, de l'entreposage
des films, des cassettes avec films, etc., autour, au-dessus et
au-dessous
- Nature de la source d'émission primaire
(rayons X ou gamma avec tout Bremsstrahlung) et qualité du
champ de rayons
- Quantification du champ primaire, des fuites
et de la diffusion due à la surface irradiée ou
à l'angle d'ouverture, ex. 40o dans 2 plans. Ne pas
oublier la pénombre.
- Équipements et spécifications
techniques de l'appareil et des accessoires (voir
ci-dessous)
- Distances (source-parois individuelles de
l'extérieur de la salle; métrique véritable
ou non)
- Conditions d'utilisation primaire et
secondaire: parois de la salle d'irradiation sujettes aux rayons
primaires, % de fuites et de rayons diffusés absolus ou
relatifs
- Déplacement du tube, caméra,
table de travail, etc. dans la salle, orientations prévues
et angles d'ouverture du primaire et pénombre
incluse
- Charges de travail globales (incluant facteur
de sécurité d'exposition périodique, de
concepts biophysiques, d'utilisation des faisceaux primaires et
secondaires, et d'occupation du voisinage) par semaine
- Courant (mA) à travers le tube
radiogène, habituel et maximal pour les kV
correspondants
- kV monophasé à 1 ou 2 impulsions
par cycle ou kVpc (kV triphasé, ex. 6 ou 12 impulsions par
cycle pour 60 Hz) ou constant en général, habituel
et maximal
- Facteurs d'utilisation et d'occupation
- Facteur de sécurité
appliqué (fraction multiplicatrice dans la charge de
travail), ex. pour 4 ou 10 fois moins d'exposition
périodique
- Valeurs avec unités, quantités,
concepts choisis, ex. ICRP-26 (1977), ICRP-60 (1990) ou
traditionnels
- Inclusion ou non du temps cumulatif
périodique que la source radioactive se promène au
début et à la fin de l'irradiation pour les
irradiateurs et la radiographie industrielle
- Inclusion ou non du temps de
réchauffement du tube RX, avec ou sans obturateur
précisé
- Assurance d'un contrôle de
qualité approprié et approuvé initialement et
périodiquement sur le matériel et les
spécifications de performance (techniques,
équipements, utilisation, accessoires, traitement des
films, etc.)
- Vitesse des films, des écrans
renforçateurs, traitement des films,... qui ont un impact
sur la charge de travail globale et l'irradiation
périodique acceptable pour les travailleurs et le
public
- Exigence d'un entraînement officiel
suffisant et toutes les informations opérationnelles, de
sécurité et de protection. Insister... Afficher en
un endroit utile les procédures et techniques d'utilisation
et de radioprotection
- Connaissance ex. chez le fabricant, ou mesure
si possible et nécessaire du débit d'exposition des
rayons primaires et des fuites de rayons ionisants pour voir s'il
y a conformité avec les normes ou spécifications
établies ou prévues
- Connaissance de la filtration totale
(inhérente et filtre ajouté), car elle a une
incidence très importante sur le choix des courbes de
transmission et des spécifications de blindage
- Connaissance de l'équipement, des
composantes, des accessoires, de tout pupitre de commandes, du
fonctionnement prévu, etc.
3.4 Salle
d'irradiation:
- Avant de fixer le choix d'une installation, de
l'utilisation et de l'entretien ultérieurs, consulter
préalablement, tous les groupes et personnes pouvant
être affectés, ou impliqués en
pratique:
- Ingénieurs de structures,
de ventilation, d'électricité,
d'hydraulique,...
- Fabricants d'équipements et
d'accessoires, et caractéristiques vs attentes
- Professionnels de la santé (en
radiologie médicale, médecine nucléaire,
radioprotection,...) et autres individus
- Institution et départements ou
services
- Personnel technique entraîné
qui aura à vivre le quotidien, et
radioprotectionniste
- Autres individus et groupes
pertinents
- Justification du choix de la salle, des
hypothèses, spécifications,...
- Emplacement géographique de la salle
d'irradiation dans le bâtiment, structures,
caractéristiques physiques de la salle et du voisinage
(autour, au-dessus, au-dessous)
- Consultation de la documentation
appropriée, les intervenants sur l'installation
prévue et visiter si nécessaire d'autres
installations du même genre pour optimiser et pour inclure
tous les aspects à considérer avant, pendant et
après la construction et l'utilisation de
l'installation
- Suggestion d'un minimum
d'intermédiaires et convenir une entente sur l'installation
des structures, de l'appareillage, de l'électricité,
de l'hydraulique, de la mécanique et de l'irradiation
primaire et secondaire, et de l'utilisation à venir.
- Consultation en vue de soumettre et discuter
les alternatives avant de faire le rapport final
- Obtention de toutes les données
pertinentes des divers intervenants avant de commencer le
travail;
- Inclusion des aspects pratiques avec
l'administration, le syndicat et les employés, etc.
- Utilisation d'une salle artisanale peut
souvent convenir. En questionnant les employés, on voit
qu'ils ont souvent d'excellentes idées pratiques,
sécuritaires, sociales et économiques.
- Connaissance et application des exigences
légales en cours, certains choix pertinents, etc.
- Nature de l'occupation immédiate et
plus éloignée, autour, au-dessus, au-dessous, ex.
chambre noire, salle d'irradiation, de détection, autres
salles de rayons X, médecine nucléaire,
anthroporadiamétrie, autres travailleurs et public. On ne
doit pas imposer des contraintes de présence et
d'activités sur les gens, les films et le voisinage
24h/jour, 7 jours/semaine
- Ingénierie: structures,
matériaux, poids, électricité, ventilation,
hydraulique, ancrage de l'appareil, construction et fonctionnement
en général, éclairage, entrées et
prises électriques, accessoires de travail, d'entreposage,
et d'entretien appropriés. Faire passer les conduits entre
deux feuilles de Pb se chevauchant beaucoup au plafond est souvent
une solution pratique et économique
- Structure de l'édifice, alimentation
électrique et en circulation d'eau et des liquides de
refroidissement du tube
- Nature, propriétés et exigences
des équipements voulus (homologués selon qui et
quoi?) et accessoires à venir, ex. consulter les
fabricants, le vendeur et l'acheteur
- Pertinence ou non d'une installation sans
plafond (effet de ciel) et du blindage du plafond, habituellement
requis de la porte; pertinence ou non d'un labyrinthe
approprié
- Choix d'un bon endroit, d'un bon type de salle
avec les services et facilités prévus, des
matériaux, étendue intérieure et
extérieure et hauteur, pour la salle, toute cabine,
écran et fenêtre de verre plombé ou
système de TV lorsque praticable et voulu. En radiologie
médicale, y ajouter un système de communication
verbale et visuelle réciproque pour rester en communication
avec le patient
- L'espace et la disposition dans la salle
doivent répondre adéquatement aux besoins
prévus. Avant de construire, consulter sérieusement
la direction, le personnel visé, les diverses
législations gouvernementales et autres personnes et
organismes concernés, et surtout les utilisateurs
- Assurance de l'absence de fuites au niveau des
joints, perforations, entrées et sorties, cadres de portes
et de fenêtres, tuyaux, conduits de circulation d'air, de
fils électriques, louvres
- Aspects pratiques d'entrée, et de
sortie des appareils et des accessoires, des personnes et des
pièces à irradier, accessoires, ainsi que leur
circulation et l'intimité des personnes (ex.
médical)
- Accessibilité des services
reliés
- Pertinence ou non d'un facteur d'occupation
(fraction appropriée) pour le voisinage, immédiat ou
non, ex. ascenseurs, passages, espace extérieur à
soi-même ou à son institution
- Charge de travail globale réaliste,
tout en considérant le maximum possible à court,
moyen et à long terme et incluant les facteurs
d'utilisation primaire, d'occupation du voisinage et de
sécurité dans les doses périodiques
(annuelles habituellement)
- Possibilité ou non de
déménager un jour, ex. si la salle blindée
est dans un local loué; facilité de montage et de
démontage.
3.5 Matériaux de la
salle blindée
- Obtenir de bons matériaux
(densité, uniformité, épaisseur, poids,
encombrement, facilité de déplacer, d'installer et
de rester en bon état, etc.):
- plomb, acier ou fer, béton;
éviter le plomb acoustique (poreux ou
picoté)
- verre et gypse, surtout aux basses
énergies
- verre plombé, vinyle plombé,
cadre blindé
- S'assurer que tout matériel, plomb,...
ne s'affaisseront pas lors de la construction et
subséquemment, sous son propre poids ou disposition, ex.
mur de Pb mince, plafond blindé à supporter
- S'assurer d'un bon service de livraison, de
matériaux de qualité dans les délais
prévus et à bon prix pour l'acheteur
- Voir si la législation exige un
revêtement particulier du plomb nu
- Accorder autant d'importance de blindage aux
fenêtres et aux portes, et à leurs cadres qu'aux
parois immédiatement avoisinantes
- Protéger le matériel de blindage
contre les coups mécaniques; s'assurer de planchers propres
en tout temps lors de la livraison, de l'entreposage et
l'installation du plomb et d'autres matériaux afin
d'éviter l'endommagement et l'encombrement et les risques
mécaniques aux gens.
- S'assurer de la bonne composition et de la
densité prévue pour le blindage, ex. plomb 11,35
g/cm3,
acier 7,8 g/cm3, béton 2,35 g/cm3, verre 2,6
g/cm3,
panneaux de gypse 0,7 g/cm3
- Considérer la possibilité du
transport et du transfert des pièces de blindage, etc. On
doit parfois fractionner l'épaisseur et l'étendue
des morceaux de plomb, montés ou non
- Étiqueter les équipements et
accessoires (ex. filtres, cônes) de façon claire
quant à leur homologation, spécifications
techniques, performance, etc., afin d'éviter des
erreurs
- Ne pas accepter et ne transférer
à d'autres que des installations démantelables,
appareils et accessoires appropriés et approuvés
pour les besoins convenus au niveau de leur conception et usage
à moins de confirmation d'acceptabilité
nouvelle
- Ne pas recouvrir le blindage avant la
vérification complète et une attestation
écrite de conformité
3.6 Débits et courbes
de transmission pour de grands champs
pour les rayons primaires, et diffusés
séparément
- Connaissance générale des
débits primaires et diffusés à 1,0 m et des
courbes de transmission: très variables pour les rayons X
pour un kV et un mA donnés à la même
distance
- Utilisation de la filtration totale et des
débits de l'appareil RX à installer vs kV et en mA.
Obtenir les données du fabricant de l'appareil
émetteur de rayons ionisants.
- Les débits d'exposition à 1,0 m
sont bien établis pour le primaire, et le diffusé
surtout à 90o pour les rayons X, et à plusieurs angles de
diffusion pour les gamma du Co 60 et du Cs 137. Pour les rayons X,
les débits primaires pour un kV et un mA donnés
dépendent beaucoup de la nature et des
caractéristiques de l'appareil, ex. monophasé,
triphasé ou à potentiel constant, leurs nombres
d'impulsions par cycle et la filtration totale qui ne sont pas
toujours indiquées clairement. Pour les
radionucléides, ex. Tm 170, tenir compte des rayons de
freinage (débit, CDA, CDT et transmission)
- Courbes de transmission à soi
(publiées ou non, et si pertinentes ou non) ou venant de la
littérature, et critères de sélection
retenus
- Conditions et hypothèses;
unités, quantités et concepts utilisés
- Gamme des épaisseurs
expérimentales et densité pour chaque
matériau et leur homogénéité (plomb,
acier ou fer, béton, et parfois verre et gypse pour les
rayons moins pénétrants primaires ou
diffusés)
- Résultats avec extrapolations ou non,
précisés ou non
- Les courbes de transmission absolues ou
relatives de rayons primaires et diffusés et leurs CDA et
CDT correspondantes existent pour le plomb, l'acier, le
béton et parfois le verre et le gypse surtout aux faibles
kV et keV. Elles diffèrent beaucoup entre les auteurs pour
une situation donnée de rayons X, entre monophasés,
triphasés ou à potentiel constant. La filtration
totale influence beaucoup le choix des courbes de transmission et
des spécifications de blindage.
- Certains aspects ci-dessus influencent les
courbes de transmission et les spécifications de blindage.
Il y a avantage de comparer les courbes de transmission absolues
aux courbes relatives appliquées au débit de
l'appareil à installer pour une catégorie
donnée d'appareil à rayons X avec filtration totale
connue.
- Les publications des courbes de transmission
de grands champs ne fournissent pas toujours la nature du kV
(monophasé ou constant et le nombre d'impulsions par cycle)
et conséquemment l'appartenance de leurs CDA et CDT, plus
élevées pour les potentiels constants et
triphasés et leurs spécifications de
blindage.
- Pour un faisceau, petit ou grand, très
filtré dans la partie linéaire ou droite d'une
courbe sur un graphique log/linéaire, il y a avantage de
connaître les facteurs de conversion suivants:
- CDA = 0,301 CDT puisque log 10 / log 2 =
3,32 et log 2 / log 10 = 0,301
CDT = 3,32 CDA;
- Ces facteurs s'appliquent aussi entre
demi-vie et déci-vie des radionucléides, et entre
LDR et LDD au tableau
6.
- Les auteurs précisent rarement la
qualité du faisceau au moyen des deux premières CDA
d'un très petit champ provenant du grand champ
réduit, sauf en röntgenthérapie où une
dosimétrie précise est de rigueur et vitale.
- Les CDA et les CDT pour grands faisceaux
à haute filtration ne doivent servir qu'en dernier essor
ex. pour extrapoler les courbes de transmission, et surtout, ne
jamais utiliser les courbes de transmission de petits faisceaux et
leurs CDA et CDT pour l'obtention du blindage, si l'on veut
éviter une forte sous-estimation du blindage
- Utilité des graphiques (ICRP-51, 1993
p. 107-109) de couches de décitransmission (CDT) d'indices
d'équivalents de dose pour de grands champs pour le plomb,
l'acier et le béton selon certains auteurs pour des
énergies d'électrons entre 0,1 et 100 MeV. La
figure
1 ci-jointe rassemble des
données jusqu'à récemment des CDT à
haute filtration vs kV triphasés ou kVpc.
- Il existe des données
(Légaré et Aubé, 1995) et reproduit ici
à la figure
2 sur les liens entre CDA ou CDT
pour grands champs (blindage), et petits champs (qualité du
champ) séparément, et les énergies
équivalentes, ex. avant et après avoir
traversé diverses épaisseurs de Pb, béton,
acier, verre et gypse. Cette information sert notamment à
l'obtention des cSv/R (air) en figure
4 pour divers concepts
biophysiques.
- Il est important de considérer le % de
fuites (parfois précisé par le fabricant) et la
fraction de diffusion réelle selon l'ouverture du faisceau
avec pénombre qui sont beaucoup plus grands en radiographie
industrielle qu'en radiodiagnostic et en
röntgenthérapie. Cette considération nous
évitera de fortes sous-estimations de blindage pour les
rayons secondaires (fuites à travers la gaine
métallique de la source et le collimateur X et gamma avec
pénombre; diffusion).
- Il y a avantage de connaître les
équivalents entre plomb, béton, acier, verre et
gypse. Le kilovoltage, pulsé ou constant a très peu
d'influence, entre 40 et 150 kV du moins. Ceci évite la
nécessité de recourir à certaines courbes de
transmission et des spécifications de blindage.
Voir Légaré et al. 1978
reproduit sur Internet avec courtoisie de la revue
Radioprotection.
- Il existe pour plusieurs radionucléides
des courbes de transmission relatives (applicables à un
débit) pour les grands champs primaires et diffusés
séparément à divers angles pour le plomb, le
béton, et parfois pour l'acier ou le fer, le verre et le
gypse. L'inclusion des rayons de freinage (Bremsstrahlung) est
importante dans les courbes de transmission et les
spécifications de blindage, surtout s'il y a des particules
bêta de haute énergie ex. Tm 170 (voir Légaré et Aubé, 1995) en
partie sur Internet et voir aussi Steigelmann,
1963).
- Il existe des données de transmission
plus limitées pour la diffusion à une distance et
à une ouverture de champ données et divers angles de
diffusion des rayons ionisants pour le Co 60, le Cs 137 et l'Ir
192. Les matériaux de blindage sont habituellement le
plomb, l'acier ou le fer, le béton, et le verre et le gypse
en plus pour les rayons primaires du Tm 170 et de l'Yb 169 et de
leurs rayons diffusés à 90o-95o (Légaré et
Aubé, 1995).
- Il est inexact d'utiliser 1 m Sv = 100 mR,
d'où la justification d'utiliser des unités
traditionnelles mesurables dans ce travail. Si l'on connaît
l'équivalence s'appuyant sur une distribution des
énergies connues et des hypothèses valables pour un
concept biophysique donné, il suffit d'en tenir compte dans
la charge de travail périodique globale. Voir
figure
4.
3.7 Spécifications de
blindage
- Résultats de spécifications
disponibles; application généralement possible
à l'installation considérée s'il y a un choix
judicieux
- Les spécifications de blindage sont
bien établies pour les rayons primaires et secondaires,
séparément pour la
télégammathérapie et la radiographie
industrielle par radionucléides. Les spécifications
de blindage se limitent habituellement aux rayons primaires en
brachythérapie et en médecine
nucléaire.
- Vérification des spécifications
de blindage trouvées au moyen d'une autre méthode et
d'une autre source d'information si possible
- Esprit critique dans le choix des
résultats publiés et des spécifications
pertinentes pour soi ou non:
- murs et murets
- plafond selon la protection voulue
au-dessus ou à côté seulement (effet de
ciel) et blindage du plafond; Voir le livre de
Légaré et Aubé, 1995, pour le Co 60 et
l'Ir 192 primaires et leurs rayons diffusés (avec un peu
de fuites)
- plancher; rabats de Pb dans la salle ou
extension du Pb du niveau du béton
- porte blindée et pourtour (cadre et
mur)
- seuil de porte
- verre blindé et pourtour; ne pas
oublier le choix de son emplacement et de ses dimensions, y
compris le cadre
- Conditions d'utilisation prévues,
calculs et hypothèses utilisées pour les
données disponibles (primaires, secondaires, charge de
travail, distance, voisinage, etc.)
- Méthode d'obtention des
résultats et unités, ex. GBq ou Ci avec multiples ou
sous-multiples
- Tout chevauchement d'un matériau
épais sur un autre doit être en excellent contact
direct et être au moins égal à
l'épaisseur du matériel absorbant le moins les
rayons, ex. béton, tours de la porte et des fenêtres
plombés, cadres des entrées, etc., ex. minimum de
chevauchement 5 cm, pour les feuilles plombées qui se
rejoignent, et 5 cm pour les pièces sur le plomb
perforé, si acceptables
- Lorsque nécessaire au point de vue
opérationnel, légal ou de protection, inscrire
l'équivalent d'atténuation sur des murs et
barrières de protection visés, et les conditions
d'opération et des rayons, kV max.,
radionucléides
- Existence de données, mais non
concordantes sur les RX primaires et secondaires
séparément
- Spécifications de blindage selon divers
auteurs et méthodes diffèrent
- Spécifications de blindage
différentes en RX selon l'appareil monophasé,
triphasé ou à potentiel constant, le nombre
d'impulsions par cycle, auteurs et hypothèses, filtration
totale,...
- Davantage de blindage pour les rayons X et
gamma secondaires (fuites + diffusion) en radiographie
industrielle que du côté médical pour la
même charge de travail hedomadaire. On ne doit pas utiliser
les spécifications de blindage de la radiothérapie,
car il y aurait une forte sous-estimation des épaisseurs
parce que les pourcentages de fuites et de diffusion sont plus
grands en radiographie industrielle.
- Équivalences existantes entre Pb,
acier, béton, verre, gypse à divers kV et keV pour
une charge de travail hebdomadaire donnée
- Facteurs modificateurs logiques a
inséré dans la charge globale
- Réduction possible de
l'épaisseur de plomb un peu au-delà de la hauteur de
l'appareil et des individus s'il y a absence de personnes et
d'objets radiosensibles au-delà vers le haut
- Réduction de l'épaisseur de
blindage pour primaire et fuites obliques et leur diffusion, mais
l'épaisseur réelle doit être amplement
suffisante pour les rayons ionisants diffusés qui y sont
produits; tenir compte de la pénombre du faisceau, ex.
industrie, RX vétérinaire
- Parfois, l'absence de porte blindée est
admissible, ex. s'il y a un mur blindé avoisinant
supplémentaire hors salle le long de l'ouverture de la
porte lorsqu'elle reçoit seulement un peu de rayons
secondaires; parfois un labyrinthe est utile, parfois l'absence de
plafond blindé est acceptable,...
- Porte Pb, en tenant compte du blindage
d'acier, lanières de vinyle Pb, seuils acceptables; torsion
du métal avec le temps. Pb de la porte à placer le
plus près possible du côté de
l'accotement.
- Les spécifications de blindage,
séparément pour monophasé et triphasé
ou à potentiel constant existent pour diverses situations.
Des facteurs ci-dessus influencent beaucoup les
spécifications de blindage, d'où l'utilité de
comparer deux sortes de données et d'inclure un facteur de
sécurité, ex. 4 ou 10 x dans les expositions
périodiques et conséquemment dans la charge de
travail globale hebdomadaire
- Certains résultats de la radiographie
industrielle peuvent servir en radiologie médicale, et le
blindage en radiodiagnostic peut s'appliquer en radiodiagnostic
vétérinaire selon la pertinence des
hypothèses.
- Les équivalences entre plomb, acier,
béton, verre et gypse sont souvent connues et utiles. Pour
le domaine diagnostic par triphasé, voir Légaré et al. 1978, reproduit sur mon
site Internet avec la courtoisie de la revue
Radioprotection.
- Les spécifications des rabats
plombés sur le plancher et le plafond de béton dans
la salle sont bien connus depuis 1991 pour un appareillage RX
particulier fonctionnant à 150, 200, 250 et 300 kVpc. Les
figures 6 et 7 qui nous donnent les fractions Diffusé/Primaire
(hors salle près du joint au plancher de béton) vs
Largeur du rabat, que l'on voit varier peu avec le kVpc et l'angle
entre l'axe central du faisceau de rayons X et la dalle de
béton. Les spécifications des rabats pourraient
servir à d'autres situations de rayons X et gamma primaires
et à des rayons diffusés si leurs courbes de
transmission, non données dans ce travail, se
ressemblaient.
- Les épaisseurs et hauteurs de murs
optimales y sont bien établies depuis 1995
(Légaré et Aubé) pour diverses situations et
de niveaux acceptables d'effet de ciel à 2,0 m de hauteur
à l'extérieur des salles de Co 60 et d'Ir
192..
- Inclure dans la charge de travail globale par
semaine tous les paramètres possibles, ex. facteurs de
sécurité, d'utilisation, d'occupation, de
réduction de dose périodique (ex. 5 pour appliquer
le tableau de 500 mR/an à 100 mR/an). Utiliser une charge
de travail réaliste incluant le temps de
réchauffement du tube RX, ou les aller-retour d'une source
radioactive primaire au début et à la fin de
l'exposition.
- N'utiliser les CDA et CDT de faisceaux
très filtrés que lorsqu'on doit extrapoler des
courbes de transmission.
- Obtenir les spécifications de blindage
à partir d'au moins deux sources d'information pertinentes
différentes, séparément pour les RX d'une
filtration totale donnée pour monophasé à 1
ou 2 impulsions par cycle, triphasé avec le nombre de
pulsations par cycle, ou à potentiel constant à
choisir.
- Dans le choix des spécifications de
blindage secondaire (fuites à travers le contenant et les
parois du collimateur, et diffusion), on ne doit pas utiliser les
spécifications de blindage de radiologie médicale en
radiographie industrielle, si l'on ne veut pas une forte
sous-estimation du blindage à cause des plus grandes
fuites, pénombre et diffusion (ex. ouverture
60o)
acceptables en radiographie industrielle.
- Arrondir les spécifications
recommandées à des valeurs commerciales si possible,
ex. multiples de 0,8 mm au Canada et aux É.-U. A. Limiter
si possible le nombre d'épaisseurs et bien identifier afin
de réduire le risque de les interchanger
- Faire usage, si nécessaire de vinyle
plombé fixé ex. sur le côté gauche ou
droit d'une porte extérieure pour maintenir un bon contact
avec le mur et réduire les fuites de rayons
- Il y a peu de disponibilité de devis
sur la construction du blindage dans la littérature
- Discussion avec les intervenants d'une
proposition et des modifications nécessaires avant de faire
le rapport final
- Fournir le rapport final aux personnes
désignées
- Obtention des spécifications de blindage de plomb pour un grand faisceau de RX primaire et secondaire à 1,0 m
3.8 Effet de
ciel
- L'effet de ciel et les spécifications
de blindage du plafond si nécessaire sont bien connus
depuis 1995 pour le cobalt 60 et l'iridium 192 panoramiques et
diffusés, et partiellement pour le Tm 170 et Yb 169
panoramiques (voir Légaré et Aubé,
1995).
- Les résultats de l'effet de ciel hors
salle pour les rayons X monophasés (voir fig.
10)
sont préliminaires. Ne pas les
utiliser officiellement et ne pas les
reproduire.
- Pour la figure
10, les écarts dans les
débits d'exposition de l'effet de ciel et mesurés
à 2,0 m de hauteur étaient d'environ de 4 fois
moins à 4 fois plus pour chaque situation de ce
graphique. Ces résultats pour les rayons X
monophasés ne sont donc qu'à titre
d'estimé en attendant des données plus
élaborées, d'ici ou d'ailleurs.
- Je vous serais très reconnaissant
que vous me signaliez toutes données pratiques sur
l'effet de ciel (skyshine), pour rayons X et gamma!
- Pour les rayons X, réduire l'effet de
ciel en s'entendant avec les intervenants de mesurer les niveaux
de rayons sans plafond, si le niveau de rayonnement est
raisonnable pour la durée des mesures d'ambiance. Il
suffira ensuite de dérouler des épaisseurs
successives de plomb sur des bandes supportrices de poids
prévues à la construction, jusqu'à
l'obtention de niveaux acceptables. Utiliser les courbes de
transmission primaires pour en venir à une réduction
suffisante de l'effet de ciel. Ceci peut permettre de
réduire significativement les coûts et le poids. Ceci
est plus facile à réaliser si le nombre
d'intervenants est minimal. Ne pas oublier d'inclure une grande
marge de sécurité si on utilise l'estimé de
la figure
10, établie pour un nombre
très limité d'installations monophasées. Ceci
a bien fonctionné pour moi dans les quelques cas
vécus!
3.9 Rabats et extensions de
plomb
- Rayonnements passant sous le mur Pb: connus
entre 150 et 300 kVpc, (Carrière et Légaré,
1991) pour l'appareillage RX précisé et selon la
largeur de rabat de Pb sur la dalle de béton dans la salle.
Mes données moyennes les plus récentes sans rabat,
ni extension de Pb donnent un rapport Diffusion/Primaire = 0,0006
- 0,0037 selon le kVpc et l'angle. Ces résultats sont
parfois applicables à d'autres situations.
- La figure
5 illustre le rapport [Diffusion
passant sous le mur de plomb / Primaire arrivant à la dalle
de béton] vs kVpc et l'angle d'arrivée des rayons
sur le joint Pb-béton. Ces résultats
résultent de la moyenne des résultats de deux
séries de mesures, très espacées dans le
temps.
- Les spécifications des rabats
plombés sur le plancher et le plafond de béton dans
la salle sont bien connus depuis 1991 pour 150, 200, 250 et 300
kVpc. Voir la fin du Tableau
2 ci-joint au sujet du contenu de
ce travail de 1991 pour l'appareil RX cité
- Les figures
6 et 7 nous donnent les fractions [Diffusé / Primaire]
vs largeur de rabat sur la dalle de béton dans la salle
d'irradiation. Les fractions varient peu avec le kVpc et l'angle.
Elles pourraient donc servir aussi à d'autres situations de
rayons X ou gamma primaires et à leurs rayons
diffusés ayant des courbes de transmission qui se
ressemblent
- Les figures
8 et 9 nous donnent le rapport [Diffusion / Primaire] vs
Extension (profondeur) du mur Pb à travers la dalle de
béton vs kVpc et l'angle d'arrivée des rayons sur le
joint Pb-béton qui se trouvait à 2 m du foyer du
tube à rayons X.
3.10 Contrôle et
surveillance; anecdotes
- Suivre les travaux, avant, pendant et
après tout changement
- Faire une inspection visuelle avant finition
des parois, et ensuite au moyen de mesures avec compteur de haute
sensibilité et muni d'une grande sonde pour scruter
minutieusement les surfaces, joints, coins, seuil de porte,
etc.
- Quantifier ensuite avec plus de
précision et comparer avec les niveaux et autres aspects
prévus
- Faire une vérification finale de
conformité (observations, questionnement, mesures fines, en
présence du personnel autorisé, etc.)
- Vérifier si la salle d'irradiation
contient l'appareil fonctionnel ou non. S'il y a absence de
l'appareil, on peut néanmoins effectuer certaines
vérifications préalables. (voir Légaré
et al. 1984 et 1988). Voir
transcriptions ci-jointes sur Internet
- S'il y a un appareil fonctionnel à
débit continu dans la salle d'irradiation, effectuer les
mesures avec compteur, muni d'abord d'une sonde pour
déceler et localiser toute fuite, et ensuite sans sonde
pour quantifier. Pour les installations de rayons X, utiliser un
mA inférieur, mais connu pour épargner le tube RX au
kV voulu. Surveiller la surcharge du tube, car la
sécurité sur la circulation d'un liquide
refroidissant du tube n'inclut pas souvent un disjoncteur de
surchauffe.
- Identifier les fuites avec une sonde
ultra-sensible avant quantification avec l'opérateur
faisant les expositions, ex. à 1/2 x mA prévu en
surveillant la surchauffe du tube RX et les contraintes du
fabricant du tube RX.
- Faire l'inspection avec l'opérateur
désigné afin d'effectuer les observations,
questionnements et mesures (avant le recouvrement du blindage si
possible).
- Vérifier la présence et le bon
fonctionnement des dispositifs de sécurité, de
l'affichage, les lumières rouges, et parfois, jaunes et
vertes en plus
- Fournir un rapport provisoire aux fins de
commentaires avant de terminer le rapport final à envoyer
aux intervenants impliqués.
- Envoyer un rapport final aux interlocuteurs
prévus et fournir des explications interpersonnelles
supplémentaires si nécessaire
- S'assurer d'un programme du contrôle de
qualité, ex. impact sur le nombre de rejets de films et sur
le temps d'irradiation, sur les effets du vieillissement de la
construction sur la sécurité mécanique, des
rayonnements, électriques, hydraulique et thermique sur le
tube. Prévoir un calendrier réaliste.
- Insister que tout recouvrement n'introduise
pas de fuites
Anecdotes:
- Une installation de radiothérapie d'un
seul étage a révélé une limitation du
blindage mural à 2,4 m de hauteur, nettement insuffisant.
De plus, le plafond non blindé servant de toit ne pouvait
être une source de problèmes selon le personnel. Lors
de ma visite à cette installation de rayons X, j'ai
mesuré les niveaux de rayons X à l'intérieur,
et ensuite à l'extérieur. Quelqu'un était en
train de déneiger le toit directement au-dessus de la salle
de radiothérapie en marche!
- Dans une institution de contrôle
industriel, la salle de traitement de films se trouvait dans la
salle de radioscopie, utilisée alternativement!
3.11 Sécurité
- Considération avec rigueur de tous les
risques: radiologiques, électriques, hydrauliques,
thermiques (protection du tube RX) et mécaniques
(solidité des structures, protection contre
l'écrasement des doigts, du corps... par la lourde porte),
etc. produits toxiques, ou radioactifs induits surtout avec les
appareillages de rayons X d'environ 10 MV et plus.
- Affichage approprié et restrictions
d'accès
- Assurance qu'il y a tous les dispositifs de
sécurité nécessaires et qu'ils sont bien
fonctionnels:
- au niveau des structures des
parois et de la fixation solide de l'appareil avec ses
translations et rotations prévues, et ses accessoires
bien fixés
- contre l'écrasement par la lourde
porte, ex. coussinet disjoncteur très épais qui
tient compte de la quantité de mouvement de la porte. Ne
pas utiliser une fausse sécurité d'une languette
électrique déroulable de 3 mm d'épaisseur
sur le marché !
- pour l'entrée sécuritaire en
salle, ex. disjoncteur à la porte pour les rayons X et
avec l'appareil ne repartant qu'avec la porte refermée
et un redémarrage manuel au pupitre de commandes
- pour excès des conditions
prévues pour le tube
- pour autres selon les besoins
- Présence de dispositifs de
sécurité fonctionnels:
- Intérieur avec
lumière rouge clignotante + bouton d'arrêt
d'urgence; et parfois, jaunes et vertes en plus; tous en des
endroits utiles
- Extérieur avec lumière rouge
clignotante en un endroit utile
- Disjoncteur de porte par:
- système anti-intrusion
adapté ou
- coussin très épais (contre
la quantité de mouvement de la porte)
- Interrupteur de courant RX si la porte
s'ouvre; bouton d'arrêt d'urgence en un endroit utile
dans la salle
- Interrupteur sur le liquide refroidissant
et sur la surchauffe du tube RX
- Contre les écrasements par la porte
en radiothérapie et radiographie industrielle, ex.
coussinet disjoncteur très épais contre la
quantité de mouvement de la lourde porte. Ne pas
utiliser une languette commerciale mince de
sécurité qui est une source de danger
caché d'écrasement
- Domaines les plus à risques (ex.
irradiateurs, radiographie industrielle,
radiothérapie):
- Établir des zones de
surveillance poussée et à accès
contrôlé
- Indiquer les contraintes (moyens de
protection supplémentaires, limitation du temps de
séjour, port de signaleurs visuels et sonores
d'irradiation
- Placarder adéquatement
- Utiliser des lumières rouges (et
parfois, des lumières jaunes et vertes en plus)
clignotantes ou rotatives, bien placées et visibles,
reliées au circuit du courant électrique à
travers le tube radiogène ou à l'ionisation;
- Placer le bouton d'arrêt d'urgence au
bon endroit dans la salle
- Inclure lorsque pertinent un signal sonore
approprié fonctionnant dans toute salle de haute
irradiation (sauf en radiothérapie)
- Particularités de
sécurité pour le pupitre de commande et les
consignes de travail, et pour les accélérateurs de
particules de hautes énergies dans des publications
spécialisées.
3.12 Rapport et
suivi
- Envoyer le rapport final aux personnes et
vérifier, en personne si possible, la compréhension,
la portée, les conditions, ainsi que les hypothèses
retenues
- Insister sur une vérification
complète avant de commencer d'utiliser l'installation pour
les fins prévues
- Recommander un suivi, ex. à cause des
conditions structurelles et de l'utilisation changeantes. Notons
qu'une porte lourde se tord parfois ou modifie sa position, et
peut constituer un risque mécanique et
d'irradiation.
- Faire signaler tout anomalie ou changement
nécessitant une action.
- Faire apporter une attention
particulière au personnel d'entretien de l'appareillage
afin qu'il y ait une personne contrôlant les risques
électriques, d'irradiation, mécaniques, hydrauliques
et thermiques (tube RX). S'assurer qu'on ne contournera les
disjoncteurs!
- Un entraînement officiel et
adéquat s'impose aux opérateurs et au personnel
d'entretien de l'appareillage à rayons X et gamma
- S'assurer que le personnel radiologique porte
des moniteurs de dose périodiques personnels, et de
signaleur d'irradiation dans les milieux les plus sujets à
risques, ex. radiographes industriels et personnel de
radiothérapie et d'irradiateurs gamma utilisés
à des doses extrêmement fortes pour la
stérilisation, et aussi pour le personnel d'entretien des
dispositifs émettant des rayons ionisants en
général.
Aspects administratifs
et techniques - Blindage des salles de rayons X et gamma
industrielles et médicales - Synthèse et
expérience personnelle